La retraite en France est un édifice complexe, structuré autour de plusieurs piliers, notamment la Sécurité sociale et divers organismes complémentaires.
À l’approche de cette période cruciale de la vie, comprendre les mécanismes de surcote peut permettre d’optimiser le montant de sa pension.
La pension de retraite en France s’articule autour de deux grands systèmes : la Sécurité sociale pour le régime de base, et des organismes complémentaires qui varient selon le parcours professionnel, tels que l’Agirc-Arrco pour les salariés du secteur privé ou la Rafp pour les fonctionnaires.
Le régime Agirc-Arrco fonctionne notamment sur un principe de points, qui se cumulent tout au long de la carrière. Pour prétendre à une retraite à taux plein, il est généralement nécessaire d’atteindre l’âge de 64 ans.
Conditions pour bénéficier d’une surcote
La surcote est une option permettant d’augmenter la pension de ceux qui décident de prolonger leur activité au-delà de l’âge légal de la retraite et après avoir cumulé les trimestres nécessaires pour le taux plein.
Cette surcote se traduit par une majoration de 10% de la pension. Mélanie Debock, responsable relation client retraite à la Caisse d’assurance retraite et de la santé au travail, souligne que ce dispositif encourage à poursuivre une activité tout en ayant contribué au renouvellement démographique.
La surcote parentale, une nouveauté pour les mères
En plus de la surcote classique, une surcote parentale a été introduite par la réforme des retraites de 2023, spécifiquement pour les mères de famille.
Cette mesure permet aux mères ayant atteint l’âge de 63 ans et réuni tous les trimestres requis pour une retraite à taux plein, de bénéficier d’une majoration pouvant aller jusqu’à 5% si elles partent après 64 ans.
Cette disposition vise à reconnaître l’impact de la maternité sur les carrières professionnelles et à ajuster en conséquence les pensions de retraite.