Laurence Boccolini conserve un souvenir indélébile de son apparition dans « On n’est pas couché » sur France 2, un moment télévisé qui s’est avéré éprouvant pour l’animatrice.
Invitée en 2008 pour discuter de son livre « Puisque les cigognes ont perdu mon adresse », elle y partageait son parcours personnel et difficile vers la maternité. Cependant, face aux critiques acerbes d’Eric Naulleau et Eric Zemmour, notamment des remarques déplacées sur le droit à l’enfant, elle se trouva déstabilisée, une expérience qu’elle relate dans son récent ouvrage, « Showtime, Souvenirs du chaos ».
Une Émission Marquante
Des années plus tard, l’incident hante toujours Laurence Boccolini qui s’est confiée sur cet épisode douloureux lors d’une interview pour « On refait la télé » sur RTL. Elle y exprime son choc face aux propos d’Eric Zemmour qui niait le droit à l’enfant, des mots qui ont résonné douloureusement pour elle et suscité l’indignation des associations d’adoptants. L’animatrice ressent encore le poids des attaques subies devant les caméras, percevant cela comme une conséquence de son statut d’animatrice sur TF1, suggérant un jugement non seulement sur ses propos mais aussi sur son affiliation professionnelle.
Réactions et Regrets
Lors de cet épisode particulièrement intense, Laurence Boccolini a été submergée par l’émotion, au point de pleurer en direct, une réaction captée impitoyablement par les caméras. Elle détaille la situation avec émotion, se rappelant comment la production a réagi en accentuant son désarroi plutôt que de lui offrir du réconfort. Ce traitement insensible a profondément marqué l’animatrice qui regrette de ne pas avoir quitté le plateau en signe de protestation, une action que d’autres ont osée dans des circonstances similaires.
Un Impact Durable
Cette expérience traumatisante a eu des répercussions durables sur sa carrière et sa vie personnelle. Laurence Boccolini avoue avoir mis longtemps avant de pouvoir écrire à nouveau, hantée par la peur de devoir affronter un autre débat public similaire. Elle a évité les interviews et s’est écartée de certaines opportunités médiatiques, illustrant l’impact profond que de telles expériences peuvent avoir sur les personnalités publiques.