Après plusieurs années sans incident majeur, l’émission Quotidien, présentée par Yann Barthès sur TMC, se retrouve pour la première fois épinglée par l’Arcom.
L’autorité de régulation a été saisie par la mère d’un enfant dont le visage avait été diffusé sans floutage, dans une séquence jugée moqueuse. Une situation qui soulève des inquiétudes sur la protection des mineurs à la télévision. Selon le communiqué publié mercredi 14 août 2025, l’affaire remonte à la diffusion d’un extrait du 13 septembre 2024. L’image d’un enfant y aurait été montrée sans autorisation parentale, sans protection visuelle et accompagnée de commentaires ironiques. C’est la mère du mineur qui a saisi l’Arcom, estimant que cette exposition pouvait fragiliser son fils.
L’Arcom rappelle la vigilance nécessaire
Pour l’autorité de régulation, l’enjeu dépasse un simple manquement technique. Les enfants sont particulièrement vulnérables au regard médiatique, notamment dans un contexte où le harcèlement scolaire reste une préoccupation majeure. L’Arcom appelle donc l’équipe de Yann Barthès à « faire preuve de la plus grande vigilance à l’avenir » concernant l’utilisation d’images de mineurs dans ses chroniques.
Réactions et mesures correctives de l’émission
D’après le même communiqué, l’extrait incriminé a rapidement été retiré et la chaîne a présenté ses excuses. Des mesures internes auraient également été prises afin que ce type de situation ne se reproduise plus. Pour une émission qui revendiquait jusqu’ici une trajectoire « sans dérapage, ni sanction » — contrairement à d’autres talk-shows comme Touche pas à mon poste —, il s’agit d’un premier avertissement symbolique.
Une vigilance accrue à l’avenir
Si l’Arcom ne précise pas la séquence exacte, ni si l’enfant a subi des conséquences après cette diffusion, le signal envoyé est clair : la protection des mineurs prime désormais dans l’évaluation des contenus télévisés. L’équipe de Quotidien, souvent saluée pour son ton ironique et son décryptage acéré de l’actualité, devra désormais redoubler de précaution lorsqu’elle aborde des sujets impliquant des enfants.