Dans le cadre de la COP29 à Bakou, en Azerbaïdjan, les tensions ont été palpables pour l’équipe de « Quotidien » dirigée par Paul Moisson.
Alors que le sommet sur le climat rassemblait des leaders mondiaux, le journaliste a vécu une confrontation tendue avec un haut représentant émirati, illustrant les défis du journalisme dans des environnements hautement contrôlés.
Paul Moisson, journaliste pour « Quotidien », a retrouvé Sultan Ahmed Al-Jaber, ministre émirien de l’Industrie et président de la COP28 à Dubaï l’année précédente, lors de la COP29.
Ayant déjà eu des échanges l’année passée, Moisson espérait obtenir des réponses sur les avancées et les engagements pris lors de la précédente conférence.
Cependant, la rencontre ne s’est pas déroulée comme prévu. Au lieu d’un échange ouvert, le journaliste s’est vu confronté à une demande intimidante de la part du représentant émirati.
Un « Coup de Pression » en Coulisses
Dans une interaction loin des caméras, Al-Jaber a confronté Moisson dans une salle isolée, révélant qu’il se souvenait bien du journaliste malgré ses précédentes affirmations du contraire.
Il a exprimé son mécontentement face à la manière directe du journaliste de poser des questions, exigeant même la suppression des enregistrements réalisés.
Cette exigence met en lumière les tensions entre la liberté de presse et les personnalités politiques lors d’événements internationaux où les images et les mots ont un poids considérable.
Réponse Publique et Message pour l’Avenir
Malgré la pression, Moisson et son équipe n’ont pas cédé aux demandes de suppression des rushs.
Profitant de son passage en direct à « Quotidien », le journaliste a adressé une invitation à Al-Jaber pour une interview planifiée lors de la prochaine COP30 au Brésil, promettant une approche plus formelle et respectueuse des protocoles.
Cette proposition a été faite face caméra, offrant une réponse publique et mesurée à la confrontation vécue.
L’épisode souligne les défis auxquels les journalistes peuvent être confrontés lorsqu’ils couvrent des sujets sensibles ou lorsqu’ils interagissent avec des figures puissantes qui préfèrent contrôler le narrative.
La réaction de Yann Barthès, qualifiant l’incident de « coup de pression », met en évidence la réalité des rapports de force qui peuvent exister dans les coulisses des grands sommets internationaux.