Kate Middleton se retrouve une fois de plus sous le feu des critiques en ligne. La princesse de Galles, endeuillée et fragilisée par la maladie, a été la cible de commentaires sexistes et âgistes après la diffusion de photographies prises lors des funérailles de la duchesse de Kent.
Un épisode révélateur des dérives du cyberharcèlement et du body shaming visant les femmes publiques. Alors que la princesse Catherine apparaissait en tenue noire élégante et sobre, aux côtés du prince William, certains internautes se sont acharnés sur son apparence. Parmi les commentaires relevés : « Elle a l’air si vieille », « Oulah, elle est épuisée », ou encore « Son visage est vraiment creusé ». Des attaques jugées d’autant plus injustes qu’elles surviennent dans un contexte de deuil et alors que Kate Middleton lutte contre un cancer, rappelant que la princesse traverse une période difficile sur le plan personnel et familial.
Un phénomène récurrent de body shaming et de sexisme
Ces remarques s’inscrivent dans une longue tradition de critiques sexistes visant les femmes de la famille royale britannique. Meghan Markle a elle aussi été l’une des personnalités féminines les plus harcelées en ligne, aux côtés d’autres figures publiques comme Amber Heard. La comparaison entre les deux duchesses montre que la misogynie et l’âgisme persistent, peu importe le statut ou la dignité des moments où elles apparaissent.
Un contexte solennel bafoué
Les clichés en question ont été pris lors des funérailles nationales de Catherine, duchesse de Kent, décédée à 92 ans. L’événement, marqué par la gravité et le recueillement, a rassemblé de nombreux membres de la famille royale, dont le roi Charles III, la princesse Anne, le prince Andrew et Sarah Ferguson. Malgré ce cadre solennel, les réseaux sociaux ont une fois de plus privilégié la critique de l’apparence plutôt que le respect des circonstances.
Une dénonciation des dérives en ligne
Ces attaques rappellent combien les réseaux sociaux peuvent amplifier des attitudes patriarcales profondément enracinées, où le vieillissement des femmes est stigmatisé et leur apparence scrutée à outrance. Les observateurs soulignent que de telles remarques détournent l’attention de sujets plus importants : l’engagement public de Kate Middleton, son combat contre la maladie, et le rôle de la monarchie dans la société britannique.
Vers une prise de conscience nécessaire
L’affaire relance le débat sur le cyberharcèlement et la tolérance du body shaming dans l’espace numérique. Elle met aussi en lumière un problème plus large : les femmes publiques, même lorsqu’elles remplissent leurs devoirs dans des moments difficiles, demeurent jugées sur leur physique. Pour beaucoup de défenseurs de l’égalité, cet épisode illustre l’urgence d’une sensibilisation accrue contre l’âgisme et le sexisme, en ligne comme ailleurs.