Connue pour son élégance héritée d’Inès de la Fressange, Nine d’Urso franchit un nouveau cap artistique en incarnant George Sand à la télévision.
Mais derrière cette actrice en pleine ascension se cache aussi une entrepreneuse discrète, à la tête d’un projet énigmatique qui fait autant parler que son rôle à l’écran.
Ce lundi soir sur France 2, les téléspectateurs pourront découvrir les derniers épisodes de La rebelle : les aventures de la jeune George Sand, une série portée par Nine d’Urso dans son tout premier rôle principal. Un événement dans la carrière de la jeune femme, qui jusqu’ici s’était plutôt illustrée par sa présence dans l’univers de la mode et du luxe.
Une trajectoire entre mode et mystère
En 2011, Nine d’Urso s’était déjà fait remarquer en devenant l’égérie du parfum Bottega Veneta Essence Aromatique, s’ouvrant ainsi les portes d’un milieu dans lequel sa mère brille depuis des décennies. Mais depuis peu, elle semble avoir pris une direction plus personnelle et énigmatique : celle de la création artistique… ou olfactive, difficile à dire.
Flacons Nine : un projet artistique ou un commerce ?
Lancée sans tambour ni trompette, sa marque « Flacons Nine » intrigue autant qu’elle interroge. Les visuels postés sur Instagram montrent des fioles transparentes, épurées, presque muséales. Mais le flou règne sur leur véritable nature : s’agit-il de parfums, d’objets d’art, d’huiles ? La créatrice reste volontairement vague, entre poésie et abstraction.
Les internautes perplexes mais séduits
Sous ses publications, les commentaires oscillent entre émerveillement esthétique et incompréhension totale. « C’est du parfum ? », « Quelle est son utilité ? » peut-on lire sous un post datant de décembre 2023. L’absence de fiche produit ou de description concrète attise la curiosité, voire l’agacement de certains.
Une communication volontairement énigmatique
Dans la biographie de son compte @flacons.nine, on peut lire : « Qu’est ce qui dans ta vie a commencé et s’est arrêté avant d’arriver à son terme ? Encre, huile et verre, 10×4 cm, en vente à l’unité ou en groupe. » Un texte poétique mais peu explicite sur le contenu réel de l’objet vendu, renforçant l’aura quasi ésotérique de la marque.
Sur son propre compte Instagram, Nine d’Urso a pourtant partagé son enthousiasme : « Fière fière fière de vous présenter mon travail ! Vous pouvez retrouver mes flacons sur le compte @flacons.nine et atttttteeeention, ils sont en vente ! » Une fierté assumée pour un projet qui semble fusionner art, émotion et commerce.
Un mode de vente confidentiel
Pas de site internet, ni de boutique en ligne : pour acquérir un flacon, il faut envoyer un message privé à Nine d’Urso elle-même. Une méthode artisanale, presque confidentielle, qui contraste avec les codes traditionnels de la parfumerie ou du design. Un internaute, curieux, demandait : « Quel est le prix d’un flacon ? » ; réponse : passez en DM.
Malgré le mystère, l’esthétique de ses flacons séduit. Les commentaires affluent : « C’est canon », « Très beau ! », « Magnifique idée. » Il semble que l’aspect visuel, minimaliste et poétique, touche un public sensible aux objets porteurs de sens, même si leur usage demeure incertain. Un flou qui semble volontairement entretenu par la créatrice.