Le 8 juillet 2023, une tragédie familiale a pris racine au Haut-Vernet, où Émile, un jeune garçon, passait ses vacances chez ses grands-parents.
Cette journée ordinaire s’est transformée en un mystère sombre lorsque Émile a disparu. Ce qui a commencé par une disparition inquiétante a finalement révélé un scénario plus sinistre, marquant un tournant dévastateur pour la famille Vedovini.
Disparition et découverte macabre
Vers 17h15, Émile a été vu pour la dernière fois errant seul près de chez ses grands-parents, Philippe et Anne Vedovini. Après une série de recherches infructueuses, sa disparition a été officiellement signalée aux autorités, déclenchant une vaste mobilisation incluant bénévoles, hélicoptères et chiens pisteurs. Malheureusement, ces efforts n’ont pas permis de le retrouver vivant. Le drame a atteint son paroxysme le 30 mars 2024, lorsqu’une randonneuse a découvert des ossements, confirmés plus tard par analyses ADN comme étant ceux d’Émile. Des vêtements lui appartenant ont aussi été trouvés à proximité, et les examens ont montré des signes de fractures crâniennes.
Enquête et révélations troublantes
Le mystère s’est épaissi avec l’arrestation temporaire des grands-parents et de deux oncles d’Émile, soupçonnés d’homicide volontaire et de recel de cadavre. Cependant, faute de preuves, ils ont été libérés. L’enquête a exploré plusieurs pistes, incluant un accident de la route, une attaque animale, ou un enlèvement, mais aucune n’a été confirmée. Les membres de la famille Vedovini, connus pour leur appartenance à des mouvements traditionalistes et leurs liens avec des groupes politiques controversés, ont depuis opté pour un retrait médiatique, conseillés par leur avocate.
Conséquences et répercussions familiales
Cette affaire a aussi mis en lumière le passé violent de Philippe Vedovini, révélé lors de son audition. Il a admis avoir eu des accès de colère envers ses enfants, ce qui a ajouté une couche de suspicion sur la dynamique familiale. De plus, les tensions au sein de la famille ont été exacerbées par le suicide du père Claude Gilliot, prêtre de la famille, en mars 2025. Ce décès a ajouté une dimension tragique et complexe à l’enquête déjà chargée d’émotions et de controverses.