À l’approche des fêtes de fin d’année, la question de la sécurité ressurgit avec force dans le débat public. Invitée sur BFMTV, Marion Maréchal a vivement réagi aux consignes renforcées adressées aux préfets, dénonçant une dérive sécuritaire qu’elle juge devenue banale et profondément inquiétante pour la société française.
La demande du ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez, de maintenir un niveau de vigilance maximal autour des lieux de culte et des rassemblements religieux n’a pas laissé Marion Maréchal indifférente. Sur le plateau de BFMTV, face à Apolline de Malherbe, la femme politique a reconnu l’existence d’une menace réelle, tout en alertant sur ce qu’elle considère comme une normalisation d’un dispositif sécuritaire extrême, révélateur selon elle d’un échec politique plus profond.
Pour illustrer son propos, Marion Maréchal a évoqué une scène devenue familière, celle des marchés de Noël transformés en véritables zones sous contrôle. Béton, portiques de sécurité, militaires lourdement armés : avant même les décorations et les festivités, ce sont désormais les dispositifs de protection qui s’imposent aux familles. Un spectacle qu’elle juge « infernal » et surtout inquiétant par l’habitude qu’il crée dans l’esprit collectif.
Le point le plus préoccupant, selon elle, réside dans l’accoutumance progressive des citoyens. Marion Maréchal déplore que ces mesures d’exception deviennent la norme, sans provoquer de sursaut collectif. À ses yeux, cette banalisation traduit l’incapacité des autorités à traiter les causes profondes de l’insécurité, préférant multiplier les réponses de dernier recours plutôt que d’agir en amont.
Trois axes pour « traiter le mal à la racine »
La responsable politique a ensuite énuméré ce qu’elle considère comme des leviers indispensables pour enrayer durablement cette spirale sécuritaire. Elle cite en priorité la politique d’immigration, la gestion des individus fichés S présents sur le territoire français, ainsi que la question de la nationalité. Trois sujets qu’elle estime indissociables d’une réflexion sérieuse sur la sécurité à long terme.
Cette prise de position s’inscrit dans un contexte de tension permanente, où la sécurité des lieux publics reste une préoccupation majeure à l’approche des grandes fêtes religieuses. En s’exprimant de manière directe, Marion Maréchal cherche à déplacer le débat, refusant selon ses mots une approche uniquement défensive et appelant à des choix politiques plus structurants.
Un accident de la route encore dans les esprits
Parallèlement à ce discours sécuritaire, la femme politique est récemment revenue sur un épisode personnel marquant. Le 16 août dernier, elle a été victime d’un violent accident de la route en Calabre, en Italie, lorsqu’un véhicule a percuté frontalement le sien à plus de 100 km/h. Marion Maréchal et son époux, Vincenzo Sofo, s’en sont sortis sans blessure grave, un événement qu’elle qualifie de miraculeux.
Marion Maréchal a confié avoir vu sa vie défiler en une fraction de seconde, évoquant également le fait que sa fille aurait dû se trouver dans la voiture. Elle a reconnu ne pas toujours porter sa ceinture de sécurité, avant d’expliquer qu’une intuition de dernière minute l’avait poussée à l’attacher, juste avant l’impact. Un détail qui, selon elle, a sans doute changé l’issue de l’accident.













