Cinq ans après leur retentissant départ de la monarchie britannique, le prince Harry et Meghan Markle semblent avoir définitivement tourné la page.
Installés en Californie, ils construisent une nouvelle vie loin des protocoles royaux, mais une question persiste : reviendront-ils un jour au Royaume-Uni ? La réponse semble désormais claire.
Une nouvelle vie en Californie, loin des tumultes royaux
Depuis 2020, le prince Harry et Meghan Markle ont choisi l’Amérique comme terre d’adoption. Entre projets professionnels, engagements caritatifs et éducation de leurs deux enfants, Archie et Lilibet, le couple s’est créé un quotidien loin des contraintes de la Couronne. « J’aime voir mes enfants grandir ici. Je fais avec eux des choses que je ne pourrais pas faire au Royaume-Uni », confiait récemment Harry, soulignant son attachement à cette liberté retrouvée.
La sécurité, obstacle majeur à un retour
Mais derrière cette vie idyllique se cache une réalité plus sombre : la peur constante pour leur sécurité. Privé de la protection royale depuis son départ, Harry redoute les risques encourus lors d’éventuels séjours en Angleterre. « Il suffit d’une personne mal intentionnée pour que tout bascule », expliquait-il dans une interview à ITV. Grant Harrold, ancien majordome de Charles III, confirme : « Harry craint des attaques contre lui ou sa famille. C’est la principale raison qui le pousse à rester aux États-Unis. »
Une relation tendue avec le public britannique
Au-delà des questions logistiques, le fossé se creuse entre Harry et son pays natal. Entre révélations chocs dans leurs documentaires et interviews polémiques, le couple suscite toujours des réactions mitigées outre-Manche. « C’est une relation amour-haine », analyse Harrold, pour qui cette défiance rend un retour durable quasiment impossible. Sans compter les rumeurs de divorce qui, bien que non confirmées, ajoutent une couche d’incertitude à leur avenir.
Qui doit payer pour leur protection ?
Reste l’épineuse question financière : si Harry assume désormais les coûts de sa sécurité en Amérique, faut-il que les contribuables britanniques continuent de le protéger lors de ses rares visites ? « Il est né royal, il mérite une certaine protection. Mais s’il ne travaille plus pour le Royaume, est-ce juste de le faire payer par le public ? », s’interroge Harrold. Un débat qui résume à lui seul le paradoxe de leur situation : toujours princes, mais plus vraiment de ce monde.