En France, les aides sociales jouent un rôle crucial pour soutenir divers groupes démographiques.
Parmi celles-ci, la Caisse d’Allocations Familiales (Caf) et la Mutualité Sociale Agricole (MSA) proposent des prestations telles que les APL pour les locataires modestes, la prime d’activité pour les travailleurs à faible revenu, et l’Allocation Adulte Handicapé (AAH) pour les personnes handicapées.
La prime d’activité est conçue pour compléter les revenus des travailleurs peu fortunés.
Elle est accessible à ceux ayant un emploi, qu’il s’agisse d’un contrat de travail classique, d’une activité indépendante, d’un poste dans la fonction publique, ou même d’un emploi en alternance.
Les étudiants travaillant peuvent également prétendre à cette aide, sous condition de ne pas dépasser 1 082 € de revenu mensuel.
Plafonds de revenus pour la prime d’activité
Pour être éligible, les revenus du bénéficiaire ne doivent pas excéder certains plafonds qui varient selon la composition du foyer :
- 1 928 € pour une personne seule.
- 2 448 € pour un parent isolé avec un enfant à charge.
- 2 727 € pour un couple sans enfant.
Cumuler l’AAH et la prime d’activité
Le cumul de l’AAH avec la prime d’activité est possible, à condition que les revenus professionnels du bénéficiaire soient supérieurs à la moitié du SMIC.
Pour un couple, le revenu annuel ne doit pas dépasser 21 098 €, avec une augmentation possible de 5 828 € par enfant à charge.
Modalités de demande et versement
Le processus de demande pour ces aides n’est pas automatique. Pour la prime d’activité, il faut faire une déclaration trimestrielle des revenus via le site de la Caf ou de la MSA.
Pour l’AAH, une demande doit être déposée à la Commission des Droits et de l’Autonomie des Personnes Handicapées (CDAPH), avec des versements gérés par la Caf ou la MSA.