La mort du petit Émile Soleil, un mystère encore irrésolu, est marquée par une étrange anomalie administrative : la date de son décès inscrite sur l’avis de décès est antérieure de deux jours à la découverte de ses ossements.
Une situation qui soulève des questions autant chez les proches du défunt que chez les autorités impliquées dans cette affaire judiciaire complexe.
La date du jeudi 28 mars 2024 figure sur l’avis de décès d’Émile Soleil, signé par le maire du Vernet, François Balique.
Ce détail suscite perplexité car elle précède de deux jours la découverte des ossements de l’enfant par une randonneuse près du Haut-Vernet.
À cette date, personne n’avait la certitude officielle que le jeune Émile était décédé, ce qui ajoute un voile de confusion autour des procédures administratives suivies.
La Réaction des Autorités Judiciaires
Face aux interrogations, une source judiciaire confirme que les ossements ont été trouvés le samedi et non deux jours plus tôt, réaffirmant ainsi que la date du décès était connue uniquement postérieurement.
Cette source ajoute que la « mise en situation » ayant eu lieu ce jeudi-là était une reconstitution de la dernière apparition connue d’Émile, rendant encore plus curieuse la mention de cette date précise sur l’avis de décès.
Clarifications sur les Procédures
Un gendarme ayant travaillé sur l’affaire explique que normalement, après la découverte d’un corps, les recherches sur la cause de la mort sont menées avant qu’un procès-verbal d’inhumation ne soit émis par le parquet.
Ce PV permet ensuite de rendre le corps à la famille, une procédure qui devrait logiquement définir la date de décès bien après la découverte des restes.
La précipitation dans ce cas particulier semble donc être une anomalie administrative, mais qui, selon lui, n’affecte pas le fond de l’enquête.