De retour de voyage, Julian Bugier a repris avec énergie les rênes du 13 heures de France 2. Le journaliste, tout juste rentré d’un long séjour au Japon avec son épouse Claire Fournier, n’a pas manqué de partager son amour intact pour une passion qui lui tient particulièrement à cœur : la bonne cuisine.
Après plusieurs semaines passées au pays du Soleil levant, Julian Bugier a retrouvé son fauteuil de présentateur avec enthousiasme. Mais derrière la rigueur journalistique se cache un homme sensible à un plaisir bien français : manger. Déjà invité dans On refait la télé sur RTL, il avait confié que « mal manger pouvait lui gâcher la journée ». Une remarque qu’il assume encore aujourd’hui : pour lui, un repas raté ne se digère pas, au sens propre comme au figuré.
L’exigence d’un épicurien
Ce goût affirmé pour la gastronomie, le journaliste le doit à son héritage familial : petit-fils de restaurateur, il avoue avoir longtemps été très strict dans le choix des établissements lors de ses déplacements professionnels. « Quand on fait des délocalisations, je regarde toujours la réservation de la veille », raconte-t-il. Mais à force de déceptions, il a décidé de prendre les devants : « Désormais, je réserve moi-même. Pas un truc chic, mais un bon endroit. Une pizzeria simple peut être le meilleur des plaisirs. »
La gastronomie, un pilier culturel
Pour Julian Bugier, la nourriture n’est pas qu’un besoin, c’est un symbole fort de l’art de vivre à la française. « Quand on va au restaurant, c’est pour se faire plaisir, pas pour être déçu », insiste-t-il. Derrière ses mots transparaît une conviction : la gastronomie demeure une véritable institution en France, un repère collectif qui dépasse le cadre personnel. C’est pourquoi une mauvaise expérience culinaire lui laisse un goût amer, presque comme une trahison de cette culture du bien-manger.
La cantine de France Télévisions, un autre registre
Si le journaliste est si exigeant dans ses choix personnels, il admet que la réalité est plus simple sur son lieu de travail. À propos de la cantine de France Télévisions, il se montre indulgent : « Ce n’est pas extraordinaire, mais pour une grosse cantine, c’est acceptable. » Une remarque pleine de réalisme, bien loin de l’exigence qu’il s’impose lorsqu’il choisit ses adresses en privé.