Après un début d’été instable et décevant pour les vacanciers, la météo semble enfin s’apprêter à offrir un sursaut de chaleur. Selon les prévisions, une nouvelle vague estivale devrait frapper le sud de la France, mais pas sans incertitudes.
Du 19 juin au 4 juillet 2025, une première vague de chaleur avait brièvement baigné la France, avant de laisser place à un ciel maussade et des températures sous les normales saisonnières. Depuis, l’ensoleillement s’est fait rare, au grand dam des touristes. Mais selon Meteored, les choses pourraient bientôt changer. À partir du début de la semaine du 5 août, une remontée d’air chaud devrait atteindre une large partie du pays, avec des pics de température pouvant grimper jusqu’à 40°C dans certaines régions.
Le Sud en première ligne de la chaleur
Le cœur de cette nouvelle vague de chaleur devrait se concentrer sur les territoires situés au sud de la Loire. Le mercredi 6 août, toutes les régions méridionales devraient dépasser les 30°C, avec des températures allant de 35 à 38°C dans le sud-ouest et le Languedoc. Les Pyrénées, en particulier, pourraient même atteindre les 40°C, selon les projections actuelles. Un changement radical qui pourrait faire le bonheur des aoûtiens, lassés par un été jusque-là timide.
Des prévisions sous condition
Malgré l’enthousiasme que ces annonces peuvent susciter, les météorologues appellent à la prudence. Meteored souligne une incertitude persistante autour de ces données, laissant entendre que la fiabilité des modèles reste limitée à moyen terme. Yann Amice, météorologue interrogé par Actu.fr en début de semaine, confirmait l’arrivée prochaine de conditions plus estivales, mais sans pour autant parler de canicule. « Il va falloir faire preuve de patience, car des averses sont encore attendues dans les prochains jours avant l’installation durable du beau temps, » expliquait-il.
Un été en demi-teinte
Alors que la moitié nord du pays reste à l’écart de cette bouffée de chaleur, le sud se prépare à vivre quelques journées dignes d’un vrai été. Toutefois, l’épisode ne s’annonce pas aussi intense ni aussi durable que les canicules passées. Le phénomène reste dépendant de nombreuses variables climatiques, et il est encore trop tôt pour prédire avec certitude la durée ou l’ampleur de cette chaleur.