Invité sur le plateau de BFMTV ce 17 novembre 2025, Patrick Sébastien a offert l’un de ces moments télévisés dont il a le secret : un mélange d’émotion brute, de colère assumée et de franc-parler sans limite.

Face à Apolline de Malherbe, le ton est monté très vite, dessinant un échange tendu, parfois drôle, mais toujours explosif. Dès les premières minutes, Patrick Sébastien affiche une spontanéité déconcertante, évoquant son état de santé mais aussi la diversité de ceux qui le suivent. Il insiste sur les étudiants, futurs médecins, entrepreneurs ou avocats, qui lui témoignent leur soutien, rappelant qu’il touche un public très large, bien plus transversal que ce que certains imaginent. Cette introduction, simple mais vive, annonce déjà un entretien où l’émotion et le franc-parler vont dominer.
Accusé de proximité avec le RN, il assume sans détour

Rapidement, l’échange s’oriente vers les critiques récurrentes adressées à l’ancien animateur : ses positions, jugées trop proches de celles du Rassemblement national, alimentent depuis longtemps les commentaires. Patrick Sébastien ne s’en cache pas et reconnaît des points de convergence sur certains sujets. Mais avant même qu’il ne développe, Apolline de Malherbe l’interrompt, soulignant ces similitudes de manière frontale. Loin de se braquer, il acquiesce — une façon assumée de désamorcer la polémique tout en réaffirmant sa liberté de ton.
La phrase choc qui fait basculer l’interview

C’est alors que l’échange prend une tournure inattendue. Visiblement agacé par les amalgames touchant les familles immigrées, Patrick Sébastien laisse éclater sa colère dans une formule crue : il parle de familles maghrébines ou africaines qu’il connaît, “qui en ont plein le cul” d’être stigmatisées pour les fautes d’une minorité. Cette expression brutale provoque immédiatement la réaction d’Apolline de Malherbe, partagée entre surprise et amusement, rappelant qu’il n’a fallu que “quatre minutes” pour franchir la ligne de la vulgarité en direct.
Apolline de Malherbe tente de le cadrer, il s’enflamme davantage
Ce rappel à l’ordre ne freine pas l’ancien animateur, qui poursuit avec un mélange d’indignation et de détermination. Il insiste sur la dignité et le travail de ces familles qu’il dit connaître personnellement, allant même jusqu’à affirmer qu’elles élèvent parfois leurs enfants “mieux que certains Français de souche”. Une déclaration forte, qui souligne à quel point Patrick Sébastien se place comme porte-voix de ceux qu’il estime injustement mis à l’écart.










