Condamné à une peine de prison ferme pour un accident dramatique sous l’emprise de stupéfiants, Pierre Palmade a quitté ce mercredi 16 avril le centre pénitentiaire de Bordeaux-Gradignan.
Grâce à un aménagement de peine validé par la justice, l’humoriste peut désormais poursuivre sa peine sous bracelet électronique, dans un contexte encore tendu et surveillé.
Une sortie discrète sous l’œil des caméras
Ce mercredi matin, aux alentours de 9h30, Pierre Palmade a discrètement quitté le centre pénitentiaire de Bordeaux-Gradignan. L’humoriste, condamné en novembre dernier à cinq ans de prison dont deux ferme pour blessures involontaires aggravées, a effectué une première partie de sa peine avant de bénéficier d’un aménagement autorisé par la cour d’appel de Bordeaux.
C’est à bord d’un véhicule banalisé qu’il a rejoint son domicile, où l’attendaient déjà de nombreux journalistes et photographes. Une sortie loin des regards de l’intérieur de la prison, mais sous le feu des projecteurs dès son retour dans le monde extérieur.
Un aménagement de peine validé par la justice
La veille, mardi 15 avril, la cour d’appel de Bordeaux a donné son accord pour un placement sous surveillance électronique, permettant à Pierre Palmade d’achever le reste de sa peine en dehors des murs carcéraux. Ce type de mesure prévoit des plages horaires pendant lesquelles la personne condamnée peut sortir de son domicile, dans un cadre strictement contrôlé.
Cet allègement des conditions d’incarcération est conforme aux dispositions prévues par le Code de procédure pénale, notamment lorsque le détenu présente des garanties de suivi médical et de réinsertion, comme cela a été plaidé dans le dossier de Palmade.
Des conditions de détention marquées par la tension
Bien que relativement court, le séjour de Pierre Palmade en détention n’a pas été de tout repos. Selon un proche de l’humoriste cité par BFMTV, “Pierre est soulagé. Il était quand même sous pression en prison”. Ce témoignage souligne un climat difficile, ponctué de tensions au sein de l’établissement, malgré une adaptation jugée globalement correcte par son entourage.
L’expérience carcérale a été marquée par une certaine fragilité psychologique, renforcée par le poids médiatique de l’affaire et l’état de santé de l’artiste, qui avait déjà invoqué des soucis médicaux dans sa demande d’aménagement.
Les victimes gardent le silence, leur avocat anticipe
Du côté des victimes de l’accident, aucune réaction officielle n’a été formulée à la suite de la sortie de Pierre Palmade. Leur avocat, Me Mourad Battikh, a toutefois pris la parole pour relativiser cette décision judiciaire. “On l’avait prévu, on l’avait anticipé dès lors qu’il avait été incarcéré”, a-t-il expliqué.
L’avocat rappelle que les aménagements de peine sont des mécanismes courants dans les affaires de cette nature, dès lors que les conditions légales sont réunies. Cette sortie sous surveillance électronique n’est donc pas perçue comme une surprise, mais bien comme une suite logique du processus judiciaire.