Depuis le début de sa peine de deux ans à la prison de Bordeaux pour blessures involontaires, Pierre Palmade, reconnu pour sa carrière d’humoriste, se trouve sous un régime de surveillance accrue.
Les détails de cette détention exceptionnelle ont été mis en lumière lors de son apparition dans « C L’Hebdo » le samedi 18 janvier 2025, révélant les spécificités liées à son statut de personnalité publique.
Une détention sous haute surveillance
Wilfrid Fonck, secrétaire national de l’UFAP UNSA Justice, a expliqué que Palmade bénéficiait d’une isolation par rapport à la population carcérale générale, justifiée par une « surveillance spéciale » mise en place pour prévenir les risques associés à sa fragilité et sa notoriété. Ce régime de surveillance, qui implique des rondes horaires, pourrait affecter l’état psychologique de l’humoriste, souligne Aurélie Casse, présente également sur le plateau.
Incident et inquiétudes sécuritaires
Un incident récent a exacerbé les tensions autour de sa sécurité : un surveillant, vêtu en civil, s’est présenté à lui, ce qui a poussé Palmade à alerter ses proches, craignant pour sa sécurité personnelle. Laurent Valdiguié, journaliste chez Marianne, a rapporté que cet événement avait provoqué une réaction rapide de l’administration pénitentiaire face aux inquiétudes exprimées par Palmade.
Protection contre les menaces internes
Le cas de Pierre Palmade illustre la complexité de la gestion des détenus célèbres, qui nécessitent souvent des mesures de protection supplémentaires non seulement contre les risques de détérioration mentale due à l’isolement, mais aussi contre d’éventuelles agressions de la part d’autres prisonniers. Ces précautions sont vitales pour assurer que sa peine se déroule sans incidents supplémentaires.