Pierre-Jean Chalençon, célèbre collectionneur passionné par Napoléon Ier, fait face à une situation financière précaire qui l’oblige à se séparer de son emblématique Palais Vivienne.
Situé au cœur de Paris, ce bien d’exception a été saisi par les créanciers en octobre dernier, suite à l’impossibilité pour Chalençon de régler une dette substantielle de 9,4 millions d’euros auprès de sa banque. Le Figaro révèle que le palais sera mis en vente aux enchères par le tribunal judiciaire de Paris le 23 mai, avec une mise à prix de départ fixée à 8 millions d’euros.
L’histoire de Chalençon avec le Palais Vivienne est marquée par une profonde affection pour ce lieu qu’il avait acquis fin 2015. Ce joyau de l’immobilier parisien, décrit comme l’un des plus beaux lieux privés de la capitale, a été soigneusement restauré par ses soins.
L’appartement, partie intégrante d’un hôtel particulier construit au début du XVIIIe siècle, a été magnifiquement préservé avec ses moulures, portes d’origine et décors muraux à la feuille d’or, faisant de lui un site privilégié pour les réceptions somptueuses.
Au-delà de ses problèmes immédiats, Chalençon s’est également confié récemment sur sa situation financière personnelle lors d’une interview avec Jordan de Luxe sur C8. Il a abordé avec franchise ses perspectives de retraite, estimant que, n’ayant jamais été vraiment salarié et ayant peu cotisé, il pourrait s’attendre à percevoir entre 600 et 700 euros par mois.
Toutefois, malgré cette retraite modeste, il reste optimiste quant à l’avenir, envisageant de continuer à générer des revenus par la vente d’œuvres d’art, par ses activités de chanteur et écrivain. Chalençon a clairement indiqué qu’il n’avait pas l’intention de se retirer de la vie active, prouvant une résilience et une adaptabilité face aux défis économiques imminents.