Le lundi 3 juin 2024, « Quotidien » accueillait Pierre Garnier, lauréat de la Star Academy, pour une performance accompagnée d’une chorale gospel.
Bien que la prestation ait été largement saluée, des membres de la chorale ont utilisé le réseau social X pour dénoncer des comportements racistes de la part de l’équipe de production.
Des choristes ont rapporté avoir été traités différemment en fonction de leur race, certains devant se rassembler à part jusqu’à leur moment de scène.
Des témoignages alarmants sur les réseaux sociaux
Les récits partagés sur les réseaux sociaux dépeignent une séparation marquée entre les choristes, basée apparemment sur la couleur de peau.
« Lorsque les répétitions se sont terminées, une membre de la production de Quotidien a demandé à tous ceux qui portaient un bracelet noir de lever la main et leur a demandé de quitter le plateau pour rejoindre une salle séparée », selon un des témoignages.
Cette gestion a soulevé des questions dures sur les pratiques et l’atmosphère au sein de l’équipe de l’émission.
Réaction de Pierre Garnier et la société de production
Pierre Garnier, au centre de cette controverse, n’a pas directement commenté les allégations, mais a tenu à remercier publiquement les choristes via une vidéo de sa performance postée sur Instagram, soulignant leur « magie ».
Par ailleurs, la production de « Quotidien » a rapidement réagi face à l’ampleur de la polémique, reconnaissant le malaise tout en rejetant toute intention raciste.
« S’il y en a plusieurs qui ont été blessés, c’est que c’est une réalité, qu’ils ont vraiment été heurtés. Donc on prend ça très au sérieux et nous allons leur présenter nos excuses », a affirmé un porte-parole, insistant sur la complexité logistique d’une émission quotidienne comme facteur contributif aux malentendus.
Une affaire qui soulève des questions sur les pratiques médiatiques
Cette situation a suscité une large discussion sur les pratiques inclusives et équitables dans les médias, mettant en lumière la nécessité d’une réflexion profonde sur les dynamiques de pouvoir et de représentation dans l’industrie.
Le scandale a également mis en évidence la responsabilité des productions de maintenir un environnement respectueux et juste pour tous les participants, quelle que soit leur origine.