Animateur emblématique du petit écran, il n’a jamais vraiment quitté la scène médiatique. À l’approche de ses 73 ans, Philippe Risoli lève le voile sur une retraite singulière, entre souvenirs télévisés, projets d’écriture et équilibre de vie entre Paris et la Méditerranée. Loin d’un retrait discret, il poursuit son histoire.
Philippe Risoli partage désormais son temps entre la capitale et Sanary-sur-Mer, dans le Var. Paris reste pour lui le centre de sa famille, des théâtres et des cinémas, mais il confie aimer la ville « un peu moins » sous sa gestion actuelle : saleté, plots en béton et embouteillages ternissent son attachement. Dans le Sud, au contraire, il a trouvé un refuge paisible : « Chaque matin, je voyais ce port magnifique… Je me suis dit : c’est sympa, il faut revenir », raconte-t-il. Ce cadre méditerranéen nourrit son inspiration et lui offre un environnement propice à l’écriture.
Une retraite créative et passionnée
L’ancien animateur du Juste Prix ne conçoit pas sa retraite comme un arrêt brutal. Il poursuit son activité d’écrivain avec enthousiasme, annonçant avoir envoyé le manuscrit de son prochain livre à son éditeur : une suite très attendue après Dites bien à mon fils que je l’aime. Son nouveau projet retracera en détail sa carrière, enrichi par quarante années de carnets méticuleusement tenus : « Je sais exactement avec qui j’ai déjeuné le 22 janvier 1988 », s’amuse-t-il. Installé dans son bureau du Sud, avec vue sur la nature, il puise son énergie dans ce cadre apaisant.
Des projets sur scène toujours envisageables
Bien qu’éloigné des plateaux, Philippe Risoli ne ferme pas la porte à un retour au théâtre ou à la télévision. « Dans ce métier, il ne faut jamais dire c’est fini », confie-t-il, révélant qu’une pièce lui a récemment été proposée. Cette ouverture prouve que la passion pour le spectacle reste intacte et que sa curiosité artistique continue de le guider.
Une retraite simple mais bien préparée
Sur le plan financier, Risoli se montre lucide et modeste : « Ma retraite n’est pas extraordinaire, mais elle est tout à fait correcte », admet-il. Il attribue cette stabilité à un choix avisé : rester salarié plutôt que de devenir producteur, suivant les conseils d’un fiscaliste. Cette prudence lui permet aujourd’hui de profiter sereinement de sa vie familiale et de ses projets.
La famille et la musique comme piliers
Marié à Anne depuis plus de quarante ans, père de jumeaux et grand-père attentif, Philippe Risoli savoure une vie de famille épanouie et discrète. Sa chanson décalée Cuitas les Bananas, sortie en 2001, connaît un regain d’intérêt grâce à Julien Doré, un clin d’œil amusant à son passé musical : « C’est incroyable, j’ai écrit cette chanson le soir de l’arrêt du Millionnaire », sourit-il.
Une retraite qui ressemble à une nouvelle aventure
Loin des clichés sur les animateurs oubliés, Philippe Risoli prouve que sa retraite n’a rien d’un clap de fin. Entre écriture, souvenirs télévisés, vie de famille et inspirations méditerranéennes, il continue de transmettre et d’expérimenter. À travers sa franchise et sa passion intacte, il incarne une image inspirante d’une retraite active, où chaque jour reste une page à écrire.
