Il y a déjà six ans que Philippe Gildas, figure emblématique du paysage médiatique français, nous a quittés.
Célèbre pour son rôle d’animateur sur Canal+ dans l’émission « Nulle part ailleurs », sa disparition le 28 octobre 2018 a laissé un vide immense.
Emporté par un cancer du rein à Paris, ses réflexions sur la mortalité et l’au-delà, exprimées dans ses mémoires, résonnent encore aujourd’hui avec une poignante actualité.
Un diagnostic tardif
Philippe Gildas avait été diagnostiqué plusieurs mois avant son décès, mais les symptômes initiaux étaient peu alarmants.
Selon sa femme Maryse, il se plaignait de fatigue et de douleurs dorsales, des maux qu’elle jugeait communs et peu indicatifs de la gravité de son état.
Ce n’est que bien plus tard que la réalité de la maladie a été pleinement reconnue, révélant un cancer avancé du rein gauche, considéré inopérable dès sa découverte.
Les derniers jours
La fin de vie de Philippe Gildas a été marquée par une rapide dégradation de sa santé. Après l’annonce de la maladie, Maryse Gildas a choisi de ne pas révéler toute l’étendue de la situation à son mari, espérant maintenir son moral avec l’espoir d’un traitement par immunothérapie.
Elle explique cette décision avec émotion, soulignant le désir de préserver Philippe de la dure réalité. Finalement, ses derniers mois ont été passés en soins palliatifs, où il n’a jamais été pleinement conscient de sa condition.
Un adieu dans la dignité
Les moments finaux de Philippe Gildas ont été empreints de délires, pensant parfois revivre ses émissions télévisées.
Maryse Gildas, partageant ces souvenirs douloureux, raconte comment il l’a confondue avec une assistante, lui demandant d’organiser des détails pour des émissions imaginaires.
La perte était inévitable, mais le soutien reçu lors de son décès a révélé l’impact profond et durable de sa présence dans le milieu de la télévision.