Philippe Caubère, vétéran du théâtre français, se trouve au cœur d’une tourmente judiciaire depuis sa mise en examen en février 2024.
Accusé de multiples infractions sexuelles s’étendant sur une période de douze ans, le metteur en scène est aujourd’hui confronté à des récits accablants publiés dans Libération, où deux femmes rompent le silence.
La première rencontre entre Philippe Caubère et Agathe Pujol, alors adolescente et fervente admiratrice, se produit en 2010. Cette rencontre, initialement innocente, marque le début d’une série d’interactions de plus en plus inquiétantes.
Au fil des années, leurs rencontres évoluent vers des situations où l’alcool et les attouchements deviennent courants, selon les témoignages d’Agathe.
Accusations de Vi*ls Répétés
Agathe Pujol accuse Caubère de l’avoir soumise à des viols et des agressions sexuelles répétées de ses 17 à ses 29 ans. Elle relate des épisodes particulièrement dérangeants, incluant des agressions orchestrées par d’autres hommes, que Caubère aurait arrangées via des sites de rencontres.
Elle dénonce également des exigences dégradantes de la part de Caubère, comme des demandes spécifiques concernant son apparence physique.
Un Comportement Dénoncé par Plusieurs Femmes
Les témoignages recueillis par Libération dépeignent un schéma de comportement similaire envers d’autres femmes.
Des récits concordants de pénétrations non consenties et d’agressions brutales émergent, décrivant un homme abusant de sa position de pouvoir dans le milieu artistique. Pauline Darcel, une autre accusatrice, partage des expériences similaires de violence sexuelle impliquant l’utilisation d’objets.
Face à ces allégations, Philippe Caubère a partiellement reconnu avoir eu des relations sexuelles avec deux des plaignantes lors d’une expertise psychologique.
Il exprime une certaine confusion concernant les relations d’âge, mentionnant une difficulté à distinguer les rôles d’enfant, d’adolescent et d’adulte dans ses interactions.