Phil Collins, affaibli par les années et la maladie, a offert à son fils Mathew un moment rare et bouleversant : sa présence en tribunes lors d’un match de football.
Une photo tendre, partagée par le jeune athlète, témoigne de ce lien fort et discret entre un père mondialement connu et un fils encore dans l’ombre, mais en pleine ascension.
Ce week-end, Mathew Collins, 20 ans, joueur du WSG Tirol en Autriche, a vécu bien plus qu’une victoire sportive. Son père, Phil Collins, 71 ans, a assisté à son match malgré un état de santé préoccupant. Diabète, pancréatite, douleurs chroniques et syndrome du pied tombant ont profondément affaibli l’artiste britannique, le forçant à se déplacer avec une canne et à cesser de jouer de la batterie, son instrument de prédilection depuis l’enfance.
Et pourtant, Phil était là, silhouette fatiguée mais déterminée, assis parmi les anonymes des tribunes, pour soutenir son fils dans sa passion. Une rare apparition, précieuse pour la famille comme pour les fans.
Une photo symbolique, un message d’amour
Mathew a immortalisé cette journée sur Instagram, dans une photo aussi simple que forte : lui, rayonnant en maillot vert et blanc, un bras protecteur autour de son père, vêtu de manière décontractée. Le texte qui l’accompagne résume tout : « Deux grandes victoires aujourd’hui ! » Une référence au match gagné, bien sûr, mais aussi à la victoire intime et symbolique d’un moment partagé avec son père.
La publication a été immédiatement saluée par les proches et les fans. Lily Collins, demi-sœur de Mathew et actrice à succès révélée dans Emily in Paris, a repartagé la photo avec une légende touchante : « I love everything about this 🤍 » — J’aime tout dans cette photo. Un cœur blanc comme pour souligner l’unité retrouvée d’une famille longtemps marquée par les blessures et les silences.
Phil Collins : une légende qui lutte dans l’ombre
Depuis plusieurs années, la santé de Phil Collins inquiète ses proches et ses admirateurs. En 2021 déjà, il apparaissait affaibli lors des concerts de la tournée d’adieu de Genesis. Dans le documentaire Drummer First, le chanteur se confiait avec émotion sur la douleur de ne plus pouvoir jouer de batterie : « Je suis encore en train de digérer… J’ai passé toute ma vie derrière cet instrument. Ne plus pouvoir le faire, c’est un choc. »
Mais le voir aujourd’hui, même affaibli, auprès de son fils, prouve une chose : l’amour familial et le lien parental ne sont jamais figés. Même tardivement, ils peuvent se reconstruire et rayonner, loin du tumulte des projecteurs.