L’Agirc-Arrco joue un rôle crucial dans le système de retraite complémentaire en France, offrant une pension de réversion qui représente un soutien financier vital pour les conjoints survivants après la perte de leur partenaire.
Cette prestation vise à atténuer les conséquences économiques de cette perte et à assurer une stabilité financière. Voici un aperçu détaillé des conditions requises pour bénéficier de cette aide.
La pension de réversion est conditionnée par le statut marital avec le défunt. Il est impératif d’avoir été marié pour prétendre à cette pension, les unions libres et les PACS n’étant pas reconnus dans ce cadre.
Cependant, des discussions sont en cours pour envisager une éventuelle extension de ces droits. Il est important de noter que le remariage du bénéficiaire entraîne une perte automatique des droits à cette pension.
Les enfants peuvent également prétendre à la pension de réversion, mais uniquement si les deux parents sont décédés.
Bien qu’il n’y ait pas de plafond de ressources requis, un âge minimum de 55 ans est généralement exigé. Pour les décès survenus avant 2019, les règles varient :
- Aucune limite d’âge n’est appliquée si le bénéficiaire avait deux enfants à charge au moment du décès.
- Les droits sont ouverts également en cas d’invalidité du bénéficiaire, survenue avant ou après le décès du conjoint.
- Pour les orphelins, la pension peut être versée jusqu’à l’âge de 21 ans, ou 25 ans si les enfants étaient encore à charge au moment du décès.
Modalités de la Pension de Réversion
La pension de réversion n’est pas rétroactive ; elle ne couvre pas les périodes antérieures à la demande.
Elle doit être sollicitée activement par les bénéficiaires potentiels dès qu’ils remplissent les conditions requises.
Le régime général prévoit une couverture jusqu’à 60 % des droits du défunt, mais l’Agirc-Arrco applique ses propres règles spécifiques, qui peuvent différer selon les cas.