Le Plan Épargne Logement (PEL) est souvent perçu comme une solution d’épargne attractive pour les projets immobiliers, bien que son fonctionnement soit encadré par des règles strictes.
Contrairement aux comptes épargne classiques, le PEL présente des particularités qui peuvent se révéler doublement lucratives.
Le PEL, ou Plan Épargne Logement, se distingue des autres types de comptes d’épargne par des conditions d’accès et de retrait spécifiques.
Contrairement au Livret A, le PEL interdit tout retrait partiel durant les quatre premières années d’existence du compte.
Tout retrait effectué avant ce terme entraîne automatiquement la clôture du compte. De plus, les gains générés par le PEL sont imposables, subissant une taxation de 30% combinant impôt sur le revenu et prélèvements sociaux, ce qui diffère du Livret d’Épargne Populaire qui reste exempt de fiscalité sur les intérêts.
Augmentation des gains grâce à l’évolution des taux
Les taux d’intérêt appliqués au PEL varient significativement en fonction de la période d’ouverture du compte.
Par exemple, au 1ᵉʳ janvier 2024, le taux est passé à 2,25%, alors qu’il n’était que de 2% en janvier 2023. Entre 2016 et 2022, les taux oscillaient entre 1% et 1,5%.
Cette variation peut être exploitée pour maximiser les retours sur investissement. Si vous disposez de 60 000 euros sur votre PEL, la fermeture de ce compte à un taux de 1% vous rapporterait 600€.
En rouvrant un nouveau PEL au taux actuel de 2,25%, les intérêts générés augmenteraient à 1350 euros, réalisant une plus-value de 750 euros.
Ce mécanisme, combiné à des taux d’intérêt potentiellement plus élevés à l’avenir, représente une opportunité à saisir rapidement, tant que les conditions le permettent.