Sur le plateau de CNews, Pascal Praud a livré un commentaire politique particulièrement musclé, estimant que la France traverse une crise sécuritaire sans précédent. À ses yeux, les drames récents sont les signes d’une société fragilisée, où la violence s’installe dans le quotidien.

Ces derniers jours, plusieurs événements dramatiques ont marqué l’actualité. Pascal Praud est revenu notamment sur l’attaque à la voiture-bélier sur l’île d’Oléron, qui a grièvement blessé plusieurs personnes, dont une députée aujourd’hui hospitalisée. Pour l’animateur, ce drame n’est pas un incident isolé, mais le symptôme d’un climat d’insécurité qui ne cesse de s’amplifier.
Une société qu’il juge “à bout de souffle”
Sur le plateau, le journaliste a évoqué un pays où la violence frapperait désormais au hasard, touchant des citoyens ordinaires dans leur vie quotidienne. Il cite l’exemple d’un jeune homme percuté dans la rue par un conducteur déjà connu de la justice, pour illustrer ce qu’il considère comme une défaillance de l’appareil pénal. Selon lui, certains individus dangereux ne devraient plus être en liberté.

Un reproche direct adressé au gouvernement
Pascal Praud accuse l’exécutif de minimiser la situation par souci d’image ou par prudence politique. Il regrette que les autorités n’utilisent pas des termes qu’il juge nécessaires pour prendre la mesure du problème, et leur reproche de s’abriter derrière la formule des « faits divers » pour éviter d’aborder une réalité plus large et plus profonde.
La dénonciation d’un “ensauvagement”

L’animateur emploie le mot “ensauvagement” pour qualifier l’évolution des comportements. Selon lui, la violence ne serait plus marginale, mais banalisée, et ce phénomène fragiliserait la cohésion collective. Il plaide pour un discours de vérité, estimant que reconnaître le problème serait la première étape vers une amélioration durable de la sécurité.
Un appel à un sursaut collectif
Pour Pascal Praud, il ne s’agit plus seulement d’interroger l’action de l’État, mais l’ensemble de la société. Il appelle à une prise de conscience nationale, convaincu que sans un changement profond, la peur pourrait s’installer durablement dans l’espace public. Son intervention, comme souvent, a suscité des réactions contrastées, entre soutien et indignation.










