Dans le cadre bucolique de l’émission « Un dimanche à la campagne » diffusée le 2 février, Philippine Leroy-Beaulieu s’est ouverte sur son parcours personnel et artistique.
Aux côtés de figures telles que le handballeur Nikola Karabatic et l’humoriste Waly Dia, l’actrice a partagé des souvenirs poignants de son enfance à Rome et de la relation complexe mais profondément admirative qu’elle entretenait avec son père, l’acteur Philippe Leroy-Beaulieu.
Souvenirs d’une enfance romaine
Philippine Leroy-Beaulieu a évoqué avec nostalgie et émotion son enfance passée à Rome, où elle se sentait souvent à l’écart, préférant la compagnie des arbres du jardin à celle des adultes. « Les adultes faisaient des trucs entre eux et j’allais dans le jardin, j’étais fourrée dans les arbres tout le temps, » a-t-elle confié à Frédéric Lopez. Son unique compagnon durant ces moments de solitude était son chien, soulignant un isolement enfantin contrebalancé par une grande admiration pour son père.
Un héritage de noms et de valeurs
L’impact de son père sur sa vie et sa carrière est indéniable. En portant un prénom masculin, Philippine ressent une connexion profonde avec son héritage familial, une marque de distinction qui la lie inextricablement à son père. L’actrice a partagé, avec des larmes dans la voix, le décès récent de son père le 1er juin 2024, un événement qui rend la discussion sur son héritage encore plus poignante et douloureuse.
Perpétuer un legs artistique
Philippine Leroy-Beaulieu a su transformer le deuil et l’admiration en une force motrice pour sa propre carrière d’actrice. À travers ses rôles dans des séries acclamées comme « Dix pour cent » et « Emily in Paris », elle a non seulement suivi les pas de son père mais a aussi gravé sa propre voie, enrichie par les valeurs d’humanité et d’intégrité qu’il lui a inculquées. Cet héritage, bien plus que le nom ou le métier, est ce que Philippine chérit le plus : « C’était un mec super intègre, qui aimait les gens, super honnête… C’est des choses que, moi, j’ai suivies vachement, parce que c’est ce qu’il avait de plus beau à me transmettre. Son humanité ».