Elle pensait retrouver le calme de son appartement parisien après deux semaines de vacances. Mais c’est un véritable cauchemar qui l’attendait : ses bijoux, d’une valeur estimée à un million d’euros, avaient disparu, sans aucune trace d’effraction.
C’est en rouvrant la porte de son appartement du 5e arrondissement de Paris que la victime a découvert l’ampleur du vol. Les lieux avaient été méthodiquement fouillés, ses boîtes à bijoux vidées, et pourtant, aucune serrure n’avait été forcée. De quoi dérouter même les enquêteurs les plus aguerris.
Selon une source policière, la victime, partie deux semaines en congé estival, avait pris soin de déposer ses clés dans sa boîte aux lettres avant de quitter les lieux. Une habitude risquée, aujourd’hui lourde de conséquences. Car les malfaiteurs, visiblement bien renseignés, ont pu entrer sans forcer quoi que ce soit.
Un préjudice d’un million d’euros
Le butin emporté est considérable : une collection de bijoux estimée à environ un million d’euros. Il s’agirait de pièces de grande valeur, personnelles mais aussi patrimoniales, accumulées au fil des années. Aucun autre objet d’importance n’aurait été dérobé, ce qui confirme le caractère ciblé de ce cambriolage.
Ce vol spectaculaire, qui s’est déroulé sans effraction, interpelle les forces de l’ordre. La finesse du mode opératoire, l’absence de traces et le choix très précis des objets visés orientent les soupçons vers un ou plusieurs individus connaissant bien la victime ou ses habitudes.
La Brigade de répression du banditisme saisie
Face à la sophistication du larcin, l’enquête a été confiée à la BRB (Brigade de répression du banditisme), spécialisée dans les vols de grande ampleur et les cambriolages organisés. Le parquet de Paris a confirmé qu’une plainte avait été déposée pour vol aggravé.
Les enquêteurs vont désormais s’attacher à retracer les faits : mouvements suspects dans l’immeuble, possibles complicités, images de vidéosurveillance… Ils vont aussi tenter d’identifier toute personne ayant pu avoir accès à la boîte aux lettres ou connaissant la cache des clés.
Ce type de vol soulève également des interrogations sur les dispositifs de sécurité dans les copropriétés, souvent insuffisants pour prévenir les intrusions sans effraction.
Des questions qui restent en suspens
La victime, encore sous le choc, doit désormais répondre à une autre forme de stress : celui des démarches auprès de son assureur. L’indemnisation d’un vol sans effraction peut parfois se heurter à des clauses restrictives, notamment en l’absence d’alarme ou de preuve de tentative d’intrusion.
Dans ce quartier paisible du 5e arrondissement, l’affaire provoque aussi l’émoi des voisins, alertés par la discrétion troublante du cambriolage. En attendant que la lumière soit faite, un parfum d’inquiétude flotte dans cette rue d’habitude tranquille.