Le 11e arrondissement de Paris a été le théâtre d’une scène d’horreur ce dimanche 7 avril, lorsqu’un incendie ravageur a éclaté rue de Charonne vers 20 h 15.
L’intervention massive de plus de 70 pompiers a permis de maîtriser les flammes, mais ce qui semblait être un tragique accident a pris une tournure sinistre à la lumière de découvertes macabres.
En effet, dans les décombres encore fumants d’un appartement, théâtre probable de l’origine du sinistre, la police a fait une découverte glaçante : deux corps inanimés. L’un d’entre eux présentait une blessure mortelle à la tête, vraisemblablement causée par une balle. La nature des blessures du second corps renforce l’horreur de la scène, évoquant également des traces de violence par arme à feu.
Les premières conclusions ont orienté l’enquête vers des pistes bien plus sombres qu’un simple incendie. Les enquêteurs, initialement du 2e district de la police judiciaire, ont passé le flambeau à la brigade criminelle, soulignant la gravité et la complexité de l’affaire.
Les témoignages des riverains, évoquant des détonations précédant les flammes, ajoutent à l’énigme. La question cruciale demeure : ces morts sont-elles le fruit d’un acte délibéré, un meurtre masqué par le chaos de l’incendie, ou s’agit-il d’une tragique coïncidence ?
