Ce vendredi 10 janvier 2025, une discussion intense s’est tenue sur BFMTV entre Apolline de Malherbe et Jean-Philippe Tanguy, député du Rassemblement national.
Au cœur du débat, la situation de l’influenceur algérien Doualemn, récemment arrêté puis expulsé de France pour ses propos incitant à la violence, qui s’est vu renvoyé en France par l’Algérie après son expulsion.
L’interrogation sur la gestion d’un cas complexe
La problématique posée par Apolline de Malherbe met en lumière les défis du contrôle des menaces transnationales.
En évoquant le cas de Doualemn, la journaliste souligne la rapidité de l’action des autorités françaises, qui ont expulsé l’influenceur seulement deux jours après son arrestation.
Cependant, elle questionne l’efficacité à long terme de ces mesures lorsque l’Algérie le renvoie sur le sol français. « On fait quoi ? » demande-t-elle, illustrant la complexité des relations diplomatiques et des procédures d’expulsion.
La réponse du Rassemblement National
Jean-Philippe Tanguy propose des mesures drastiques, reflétant la position habituelle de son parti sur les questions de sécurité nationale et de relations internationales.
Il suggère la suspension de tous les visas, des aides au développement, et des flux financiers vers l’Algérie en rétorsion à leur décision de renvoyer Doualemn en France.
Ces propositions radicales visent à renforcer la pression sur l’Algérie pour qu’elle coopère davantage dans la gestion des individus considérés comme une menace.
Un échange tendu sur les solutions possibles
La conversation prend un tour plus vif lorsque Apolline de Malherbe rappelle que Doualemn n’est pas français mais détient seulement un droit de séjour. Cette précision souligne les limites juridiques et pratiques des actions que la France peut entreprendre.
Jean-Philippe Tanguy, quant à lui, insiste sur la nécessité de prendre des mesures de rétorsion financières contre l’Algérie, arguant que le régime algérien est vulnérable en raison de sa dépendance aux fonds en provenance de France.