À l’aube de ses 90 ans, Brigitte Bardot, icône du cinéma français devenue ardente défenseuse de la cause animale, marque les esprits non seulement par sa longévité mais aussi par son engagement indéfectible.
Sa fondation, créée en 1986, continue de lutter contre la maltraitance animale, témoignant de son héritage durable.
Brigitte Bardot, à quelques semaines de son 90e anniversaire, reste une figure de proue de la protection animale.
Retirée du cinéma, elle concentre ses efforts sur sa fondation, qui protège quotidiennement des milliers d’animaux.
Lors d’une rare apparition médiatique, elle s’est exprimée clairement sur l’importance de son œuvre, rejetant les questions superficielles pour se concentrer sur l’essentiel : « Non, mais on s’en fout de la Madrague, ce qui est important, c’est la fondation ! »
Une fondation en héritage
Dans son entretien avec Darius Rochebin sur LCI, Bardot a affirmé que sa fondation était sa véritable succession, soulignant les dispositions prises pour assurer sa pérennité : « La fondation me survivra parce que j’ai fait le nécessaire pour qu’elle me survive.
Tous les jours, nous nous occupons d’environ 11.206 animaux… » Cette déclaration met en lumière sa détermination à laisser un héritage tourné vers l’altruisme et la compassion.
Un soutien ferme pour Paul Watson
La discussion a également porté sur l’arrestation de Paul Watson, militant notoire pour la protection des baleines, récemment arrêté au Groenland.
Brigitte Bardot a exprimé une profonde inquiétude pour le sort de Watson, risquant l’extradition vers le Japon : « S’il est extradé au Japon, il est mort. »
Elle a salué ses efforts héroïques, déclarant qu’il n’était pas le criminel dans cette histoire, mais plutôt les nations qui continuent de chasser les baleines.
Un appel à l’action politique
Dans un élan passionné, Bardot a appelé à une intervention politique de haut niveau, espérant que le président français Emmanuel Macron enverrait Stéphane Séjourné pour défendre Watson.
« On ne peut le laisser partir au Japon. C’est une erreur judiciaire épouvantable et moi, ça me rend malade. Il faut qu’il sauve Paul Watson, ce n’est pas seulement des mots et des poignées de main, il faut vraiment quelqu’un de puissant, » a-t-elle insisté, soulignant l’urgence et la gravité de la situation.