Ce samedi 26 avril 2025, la Cité du Vatican a vibré d’une émotion solennelle alors que des centaines de milliers de fidèles se rassemblaient pour rendre un dernier hommage au pape François.
Une cérémonie marquée par la ferveur, la diversité des personnalités présentes et quelques symboles qui n’ont pas manqué de faire parler.
Les obsèques du pape François ont donné lieu à un rassemblement d’une ampleur rare. Selon les chiffres officiels communiqués par le ministre de l’Intérieur italien, Matteo Piantedosi, plus de 400 000 personnes ont assisté à la messe funéraire au cœur du Vatican. Décédé le lundi de Pâques à l’âge de 88 ans, le souverain pontife a ensuite été inhumé dans la basilique Sainte-Marie-Majeure, à Rome, un lieu chargé de spiritualité et d’histoire.
Parmi les figures de premier plan ayant fait le déplacement figurait un éventail impressionnant de dirigeants mondiaux : le couple présidentiel français, les époux Trump, le prince William, ainsi qu’Albert et Charlène de Monaco, tous réunis dans une communion silencieuse autour de la mémoire de l’homme qui avait modernisé l’Église.
Brigitte Macron sans mantille : un choix assumé
Parmi les détails qui n’ont pas échappé à l’attention, l’apparence des personnalités féminines a fait l’objet de nombreux commentaires. Tandis que de nombreuses premières dames avaient opté pour la mantille, ce voile noir traditionnellement porté par respect lors des messes catholiques, Brigitte Macron a choisi une autre voie. Tout de noir vêtue, chaussée de lunettes de soleil assorties, elle s’est démarquée par l’absence de ce couvre-chef.
Ce choix n’était pas anodin. Lors d’une précédente rencontre avec le pape François en 2018, Brigitte Macron s’était déjà présentée sans mantille. Cette liberté vestimentaire est rendue possible depuis l’assouplissement du protocole instauré par le souverain pontife lui-même, soucieux de privilégier la simplicité et l’accessibilité plutôt que le carcan des traditions.
Une cérémonie marquée par quelques absences notables
Si la cérémonie a rassemblé un grand nombre de personnalités, certaines absences ont néanmoins été remarquées. Ni Kate Middleton, en convalescence, ni le roi Charles III, empêché pour raisons de santé, n’ont pu assister aux funérailles du pontife argentin. Leur absence, tout en étant excusée officiellement, a suscité quelques spéculations parmi les observateurs.
Malgré cela, l’émotion collective n’a pas faibli. Le recueillement a dominé l’atmosphère, transcendé par une chorale majestueuse et des hommages vibrants, soulignant l’immense héritage laissé par un pape dont le pontificat avait placé l’humilité et la justice sociale au premier plan.
Maria Elena, une fidélité discrète aux valeurs du pape François
Parmi les absences les plus marquantes figurait celle de Maria Elena Bergoglio, la seule sœur encore en vie du pape François, restée en Argentine. Agée de 77 ans, elle était pourtant extrêmement proche de son frère aîné. Sa décision de ne pas assister aux obsèques a ému bien au-delà du cercle familial.
Loin de traduire un désintérêt, cette absence s’inscrit dans le respect profond des valeurs que son frère incarnait. Fidèle aux principes de modestie que Jorge Mario Bergoglio a défendus toute sa vie, Maria Elena a préféré vivre son deuil dans la discrétion, loin des caméras et du faste des grandes cérémonies. Un choix salué par ceux qui ont vu dans ce geste l’ultime écho de la philosophie de vie du défunt souverain pontife.
Un héritage spirituel intact
Au terme de cette journée d’hommages, l’héritage du pape François demeure plus vivant que jamais. Sa vision d’une Église proche des pauvres, ouverte aux défis contemporains et engagée pour l’environnement, continuera d’inspirer bien au-delà de sa disparition physique. Le recueillement de la foule immense réunie à Rome l’a démontré : son message, empreint d’espoir et d’humanité, traverse désormais les siècles.