Figure libre jusqu’à l’ultime instant, Brigitte Bardot avait pensé sa mort avec la même radicalité que sa vie.

Décédée le 28 décembre 2025 après plusieurs mois marqués par des problèmes de santé, l’ancienne actrice avait laissé des consignes précises pour ses obsèques, refusant toute mise en scène et revendiquant un adieu simple, presque austère.
La fondation de Brigitte Bardot a confirmé sa mort survenue le 28 décembre 2025. Ces derniers mois, l’icône du cinéma français avait vu sa santé se dégrader, avec deux hospitalisations successives à Toulon, qui avaient nourri l’inquiétude autour de son état. Désormais, la préparation des obsèques revient à son mari, Bernard d’Ormale, et à ses proches, chargés de respecter ses volontés.
Une vie volontairement dépouillée
Après avoir quitté le cinéma dans les années 1970, Brigitte Bardot avait tourné le dos aux fastes de sa gloire passée. La star de Le Mépris et de La Vérité assumait une existence simple, loin du luxe qu’elle exécrait. Dans un documentaire diffusé en 2006, elle expliquait vivre sans personnel, sans bateau, préférant le confort à l’opulence, et affirmant se sentir plus apaisée qu’au temps de sa carrière cinématographique.

Une exigence claire pour ses obsèques
Cette sobriété se retrouve dans la seule demande formulée pour son enterrement. Brigitte Bardot souhaitait éviter toute foule et toute ostentation, allant jusqu’à exprimer son rejet d’une cérémonie envahie par des curieux. Selon Nice-Matin, elle désirait une simple croix en bois pour marquer sa sépulture, sans monument imposant ni décor superflu, fidèle à son rejet des honneurs posthumes.
Un héritage tourné vers la cause animale
Dans la continuité de ce choix, l’ancienne actrice tenait à ce que l’essentiel de son patrimoine soit consacré à sa fondation, afin de prolonger son combat pour la défense des animaux. Cette décision, cohérente avec son engagement de plusieurs décennies, excluait toute dépense inutile liée à sa tombe, qu’elle considérait comme secondaire face à la cause qu’elle jugeait prioritaire.
Le lieu de repos choisi de son vivant

Brigitte Bardot avait également arrêté le choix du lieu où elle souhaitait reposer. Elle préférait un coin discret, proche de la mer, plutôt que le cimetière de Saint-Tropez. Dans un entretien accordé à Le Monde, elle expliquait vouloir préserver la tranquillité des tombes familiales, redoutant les dégradations liées à l’afflux de visiteurs attirés par son nom.
Des propriétés chargées de symboles
Outre sa célèbre maison de La Madrague, devenue au fil des ans un lieu emblématique, Brigitte Bardot possédait également une autre demeure dans les hauteurs de Saint-Tropez. La ferme de la Garrigue, vaste propriété acquise en 1979, s’étend sur plusieurs hectares et témoigne de son attachement à la nature et à l’isolement, comme l’a rappelé Paris Match.









