Le 12 mars, Hugh Grosvenor, duc de Westminster, et Olivia Henson ont partagé leur joie avec le monde entier en annonçant l’arrivée prochaine de leur premier enfant.
Ce moment de bonheur marque un nouveau chapitre dans leur vie déjà bien remplie depuis leur mariage fastueux en juin 2024 à la cathédrale de Chester. La famille royale et les proches du couple sont comblés par cette nouvelle.
Un héritier attendu
Le couple, toujours très réservé, a exprimé son enthousiasme via un communiqué : « Nous sommes ravis d’annoncer que la duchesse attend un bébé pour cet été. Nous sommes impatients de démarrer cette nouvelle aventure et de fonder une famille. » Cette annonce laisse présager un avenir brillant pour la descendance du duc et de la duchesse.
Une tradition qui pose question
Toutefois, le bonheur de cette annonce est teinté d’incertitude en raison d’une vieille tradition de la noblesse britannique. Selon Hello! Magazine et le média allemand Bünte, seulement un fils mâle peut prétendre au titre de comte comme premier héritier du duc. « Si le premier-né est un garçon, il recevra le titre de comte et héritera de la fortune familiale, » explique le reportage. Si le bébé est une fille, elle ne pourra ni porter le titre ni hériter de la fortune de son père, se voyant attribuer uniquement le titre de « Lady ».
Les sœurs Grosvenor : un précédent significatif
Ce n’est pas la première fois que cette tradition affecte la famille Grosvenor. Tamara et Edwina, les sœurs aînées de Hugh, ont déjà été confrontées à cette réalité, recevant le titre de « Lady » sans les privilèges accordés à un éventuel frère cadet. Cette situation souligne l’inégalité persistante au sein de la noblesse britannique.
En 2024, Harriet Baldwin, une députée conservatrice, avait proposé un projet de loi visant à réformer les règles de succession pour permettre aux filles d’hériter comme les fils. Cependant, la dissolution du Parlement en mai de la même année a laissé ce projet en suspens, et les règles ancestrales demeurent inchangées.