Le lundi 16 septembre 2024, un bond dans le temps s’est matérialisé pour des archéologues travaillant près de Dieppe, en Normandie, avec la découverte d’une fiole vieille de 200 ans.
Sur le site historique du Camp de César, cette trouvaille a révélé un lien direct avec le passé gaulois et les premières fouilles archéologiques de la région.
Au cœur de leur recherche des traces gauloises, les archéologues du site du Camp de César ont été surpris par la trouvaille de Pierre, un bénévole.
Celui-ci a déterré un pot contenant une fiole en verre, étrangement moderne par rapport aux objets habituellement découverts sur ce site.
Guillaume Blondel, à la tête du service archéologie de la Ville d’Eu, a identifié l’objet comme une fiole à sel, utilisée au XIXe siècle par les femmes pour éviter les évanouissements causés par les corsets serrés.
Un Lien avec le Passé
La fiole contenait un message enroulé, datant du XIXe siècle, qui a fourni un aperçu fascinant des activités archéologiques antérieures sur le même site.
Le message indiquait que Pierre-Jacques Féret, un archéologue natif de Dieppe et membre de plusieurs sociétés savantes, avait déjà exploré ce lieu en 1825.
Son but était de confirmer la présence gauloise, défiant les théories antérieures sur une occupation carolingienne.
Guillaume Blondel a souligné l’importance de Féret comme le premier à fouiller systématiquement le Camp de César, révélant ainsi des éléments confirmant la présence gauloise sur ce site.
Cette découverte moderne ne fait que renforcer la continuité des efforts pour dévoiler l’histoire profonde de cette région, illustrant le long héritage de recherche archéologique qui caractérise le Camp de César.