Didier Barbelivien, fidèle ami de Nicolas Sarkozy, a pris la parole pour défendre l’ancien président, récemment incarcéré dans le cadre de l’affaire des fonds libyens. Ému et déterminé, le parolier a livré un témoignage empreint de loyauté et de conviction sur les ondes d’Europe 1.
Connu pour son franc-parler, Didier Barbelivien n’a pas caché son incompréhension face à la condamnation de Nicolas Sarkozy. Invité par Pascal Praud sur Europe 1, l’auteur-compositeur a déclaré : « Il faudrait que sa maman soit encore en vie pour venir témoigner… Il n’a pas pu faire ça, c’est impossible. » Ces mots traduisent une profonde conviction d’innocence et une amitié forgée dans le temps. Pour lui, les accusations portées contre l’ancien chef de l’État ne correspondent pas à l’homme qu’il connaît, ni à ses valeurs.
Une défense fondée sur la loyauté et la confiance
Pour Didier Barbelivien, cette affaire dépasse la simple sphère judiciaire. Il y voit une question de fidélité et de principe. Son intervention illustre une conception de la justice où la présomption d’innocence et la confiance personnelle priment sur les soupçons et les procédures. Le chanteur s’insurge contre ce qu’il perçoit comme un procès d’intention, plus médiatique que factuel. Derrière sa prise de parole, c’est une forme de résistance morale : celle d’un homme refusant de voir ternir la réputation d’un ami qu’il estime irréprochable.
La charge émotionnelle d’un soutien public
L’émotion s’invite dans un dossier éminemment politique. En évoquant “sa maman”, Barbelivien introduit une dimension humaine et presque intime dans une affaire dominée par les arguments financiers et juridiques. Ce soutien public ne relève pas de la stratégie mais du cœur : il rappelle que, derrière les figures politiques, demeurent des hommes confrontés à la fragilité et à l’injustice perçue. Son témoignage donne un visage personnel à un débat souvent abstrait, soulignant l’importance de la loyauté dans les tempêtes publiques.