L’ex-président français Nicolas Sarkozy a qualifié de « profonde injustice » la décision de la Cour de cassation ce mercredi 18 décembre de rejeter son pourvoi dans l’affaire dite « Bismuth ».
En 2021, il avait été condamné à un an de prison ferme, à purger sous surveillance électronique, ainsi qu’à trois ans d’inéligibilité pour corruption et trafic d’influence.
Cette condamnation, historique pour un ancien chef d’État français, a immédiatement suscité de vives réactions, notamment sur les réseaux sociaux.
Soutien Familial sur les Réseaux Sociaux
Jean Sarkozy, le deuxième fils de l’ancien président, a exprimé son soutien en partageant sur Instagram une photo d’enfance où il est dans les bras de son père, accompagnée de la légende « Ce que je vois. »
Ce geste de soutien intervient alors que Nicolas Sarkozy, âgé de 69 ans, se prépare à être convoqué pour déterminer les modalités de son assignation à résidence électronique.
Conséquences et Déclarations Officielles
« Malgré 12 ans de ce que j’estime être un harcèlement judiciaire, j’assumerai mes responsabilités et ferai face à toutes ses conséquences, » a déclaré Nicolas Sarkozy sur la plateforme X.
Son avocat, Me Patrice Spinosi, a confirmé l’acceptation de la sentence tout en annonçant une prochaine saisie de la Cour européenne des droits de l’Homme, dans l’espoir de contester cette décision.
Une Suite Judiciaire Chargée
Cette condamnation s’inscrit juste avant un autre procès majeur pour l’ancien président, prévu pour débuter le 6 janvier 2025.
Nicolas Sarkozy sera alors jugé au tribunal correctionnel de Paris pour des accusations liées au financement libyen présumé de sa campagne présidentielle de 2007, incluant « recel de détournement de fonds publics », « corruption passive », « financement illégal de campagne électorale » et « association de malfaiteurs ».