En 2001, Natasha St-Pier a marqué les esprits en représentant la France à l’Eurovision, terminant à une respectable quatrième place.
Récemment, dans une émission intitulée « Un dimanche à la campagne » animée par Frédéric Lopez, elle a partagé des détails moins connus de cette période, révélant les aspects difficiles de sa préparation et les épreuves personnelles qui ont suivi. Voici un regard nouveau sur son expérience, loin des paillettes habituelles de l’Eurovision.
La préparation exigeante de l’Eurovision
Durant les mois précédant l’Eurovision, Natasha St-Pier a été plongée dans un environnement impitoyable, caractérisé par des séances d’essayage incessantes au sein de la tour de Sony Music. Elle décrit cette période comme un véritable parcours du combattant, où chacun avait son mot à dire sur son apparence : « Ça ne va jamais », confie-t-elle. Cette pression constante sur le stylisme n’était qu’un avant-goût des défis à venir.
Critiques et malaise personnel
La chanteuse se souvient d’un incident particulièrement marquant : un styliste, la jugeant en sous-vêtements, a émis une remarque dévalorisante qui l’a profondément affectée. « Qu’est-ce que tu veux que je fasse avec ça ? » Ces mots, référant à son propre corps, ont exacerbé ses complexes et son mal-être. Cette expérience a été pour elle une source de regret quant à sa participation à l’Eurovision.
Défendre l’indéfendable
Sur les plateaux télévisés, Natasha St-Pier s’est retrouvée à promouvoir l’Eurovision malgré une méconnaissance du concours et un désintérêt personnel, se basant uniquement sur le précédent de Céline Dion. L’engouement médiatique autour de sa chanson et les attentes élevées l’ont amenée à croire en ses chances de victoire. Sa quatrième place a été vécue non comme un succès, mais comme un échec douloureux.
Ce sentiment d’échec a conduit Natasha St-Pier à une période sombre de sa vie. Incapable de partager sa déception avec ses parents au Canada, elle a caché sa détresse, exacerbant son sentiment d’isolement. Sa carrière a continué, mais son bien-être mental a décliné, culminant dans une dépression diagnostiquée par son médecin. Face à un choix difficile entre l’hospitalisation et le retour familial, elle a choisi de se réfugier auprès de ses parents.