Une série de vols ciblant les réseaux de télécommunication a récemment été stoppée net par une opération coordonnée des forces de l’ordre en Loire-Atlantique. Trois hommes ont été interpellés, mettant fin à un vaste pillage nocturne qui a causé des dégâts estimés à plus de 700 000 euros.
Depuis plusieurs mois, une vague de vols de câbles de télécommunication déstabilisait le réseau dans plusieurs zones de Loire-Atlantique. La multiplication de ces actes, toujours perpétrés de nuit, a fini par alerter les autorités locales. Face à cette menace croissante, le parquet de Nantes a ordonné l’ouverture d’une enquête approfondie, mobilisant des unités spécialisées, dont les gendarmes du PSIG (Peloton de Surveillance et d’Intervention de la Gendarmerie) et du GIGN.
Une organisation bien rodée, un mode opératoire maîtrisé
Les voleurs ne laissaient rien au hasard : les investigations ont révélé un mode opératoire méthodique et particulièrement sophistiqué. Chaque attaque suivait le même schéma : deux véhicules étaient mobilisés – l’un pour sécuriser les abords, l’autre pour transporter le butin. Les opérations se déroulaient exclusivement de nuit, rendant plus difficile la détection immédiate par les services de sécurité.
Une opération décisive lancée en pleine nuit
C’est une alarme, déclenchée dans la nuit il y a quelques jours, qui a permis aux forces de l’ordre d’intervenir à temps. L’information transmise en urgence a conduit les militaires du GIGN et du PSIG sur les lieux, où deux individus ont été pris sur le fait, en train de sectionner des câbles souterrains. Ils ont été interpellés sans résistance, suivis quelques heures plus tard par un troisième homme, suspecté d’être leur complice logistique.
Une saisie impressionnante : deux kilomètres de câbles
La perquisition qui a suivi les interpellations a permis de découvrir un stock important de câbles volés : près de deux tonnes, soit environ deux kilomètres de ligne télécom dérobée. Cette saisie confirme l’ampleur des activités du réseau, que les enquêteurs relient à pas moins de 21 vols recensés dans la région. Le préjudice estimé dépasse les 700 000 euros, un montant qui illustre l’impact économique lourd de ces actes de sabotage.
Garde à vue, déferrement et poursuite des investigations
Les trois hommes ont été placés en garde à vue et déférés au parquet, où ils font désormais face à de lourdes accusations : vol aggravé, recel de vol aggravé et association de malfaiteurs. Les autorités poursuivent leurs investigations afin de déterminer si d’autres complices sont impliqués ou si ce réseau opérait également dans d’autres départements.