Le 14 juin 2025, l’attention se portait sur l’Assemblée nationale où François Bayrou, le Premier ministre, articulait sa vision pour l’avenir immédiat du pays dans son discours de politique générale.
Ce moment crucial a permis de dévoiler les orientations majeures du gouvernement, notamment en ce qui concerne la santé publique, un sujet brûlant qui préoccupe tant les citoyens que les politiques.
François Bayrou a plaidé pour une révolution dans la gestion financière des hôpitaux, en proposant de passer d’une logique budgétaire annuelle à un modèle de financement pluriannuel. Ce changement vise à donner plus de prévisibilité et de stabilité aux établissements de santé.
Le maintien du remboursement des soins et des médicaments a également été affirmé, contredisant les rumeurs d’une possible révision de ces pratiques. Par ailleurs, la santé mentale reste une priorité gouvernementale, un engagement déjà souligné par Michel Bernet et réaffirmé par le Premier ministre.
Institutionnalisation de l’Enfance et Réactions Politiques
Dans la continuité des annonces de fin d’année par Emmanuel Macron, la création d’un haut-commissariat à l’Enfance a été confirmée, renforçant l’engagement du gouvernement envers les plus jeunes.
Interrogations sur le Budget de la Santé
Le lendemain, Catherine Vautrin, ministre de la Santé, confrontée aux questions incisives d’Apolline de Malherbe, a tenté de clarifier les implications financières de ces annonces. La ministre a précisé qu’un milliard d’euros supplémentaire serait injecté dans les budgets hospitaliers, bien que cela ne représente pas une augmentation de l’enveloppe globale de la santé, suscitant ainsi une certaine déception chez la journaliste.
Les Implications Concrètes pour le Secteur Hospitalier
Catherine Vautrin a illustré l’impact de cette augmentation budgétaire par la création potentielle de 13.000 lits hospitaliers supplémentaires, soulignant l’importance de cette mesure pour l’accueil et le traitement des patients.