Le destin de Sandra Lepage a basculé de manière tragique il y a un an, lorsqu’elle a été renversée par une voiture dans une rue de Mâcon.
Victime d’un accident qui a laissé des séquelles indélébiles tant sur son corps que sur son esprit, Sandra partage aujourd’hui son histoire, un récit de survie et d’attente de justice.
Le 3 août 2023, une décision anodine a mené Sandra Lepage à croiser le chemin de la catastrophe. Alors qu’elle revenait tranquillement chez elle après une sortie en ville, Sandra a été percutée de plein fouet par un véhicule alors qu’elle traversait un passage piéton avec son chien.
« D’un coup, je vois les feux qui s’allument et j’entends le moteur démarrer, » se souvient-elle. L’impact a été si brutal qu’après l’avoir heurtée, la voiture lui a roulé dessus, entraînant des blessures graves nécessitant une intervention chirurgicale immédiate pour multiples fractures et lésions internes.
Des séquelles qui transcendent le physique
Après l’accident, la bataille de Sandra pour retrouver une vie normale a été semée d’obstacles. Malgré une récupération physique partielle, les séquelles psychologiques sont profondes.
Sandra vit avec un stress post-traumatique constant, nécessitant un suivi psychologique et médicamenteux régulier.
Elle évite désormais les sorties, particulièrement les passages piétons, et ne peut se résoudre à fréquenter les lieux proches de l’accident. « Je suis sous antidépresseurs, neuroleptiques et anxiolytiques, » confie-t-elle, illustrant l’ampleur de l’impact de cet événement sur sa vie quotidienne.
Une quête de justice entravée par le destin
Le processus judiciaire, censé apporter un semblant de clôture à son calvaire, reste incertain. La découverte du corps de Marwan Berreni, le conducteur présumé, a compliqué le cours de l’enquête, privant Sandra de la possibilité de faire face à l’accusé lors d’un procès.
« Toutes mes illusions d’avoir un jour des réponses aux questions que je me posais se sont envolées, » déclare-t-elle, marquée par la douleur de ne pas pouvoir être reconnue comme victime face à son agresseur présumé.
Une indemnisation par le Fonds de garantie des assurances obligatoires de dommages est prévue, mais pour Sandra, cela ne remplace pas le besoin de reconnaissance et de justice véritable.