Benjamin Vautier, plus connu sous le nom de Ben, un artiste emblématique connu pour ses œuvres textuelles caractéristiques, nous a quittés à l’âge de 88 ans. La nouvelle de sa mort a créé une onde de choc dans le monde de l’art et parmi ses nombreux admirateurs.
Décédé à son domicile près de Nice, il aurait mis fin à ses jours, un geste que les premiers éléments de l’enquête attribuent à un profond désarroi suite au décès de sa femme, Annie Baricalla.
Une Vie Partagée avec Annie Baricalla
Benjamin, né à Naples, avait partagé sa vie avec Annie depuis 1964. Leur union s’est tragiquement achevée avec la mort soudaine de cette dernière, victime d’un AVC. Cet événement semble avoir profondément affecté l’artiste, au point que rien dans son entourage ne laissait présager une issue aussi dramatique.
Derniers Messages de Ben à sa Communauté
Les révélations de Nice-Matin sur la dernière newsletter de Ben montrent un homme toujours engagé dans ses projets artistiques, bien loin des pensées sombres qui pourraient habiter quelqu’un sur le point de commettre l’irréparable. Dans son dernier message public, il invitait ses fans à participer à son prochain livre de souvenirs sur Nice, un projet qui, selon lui, allait faire « un tabac ». Il écrivait : « Mon livre de souvenirs sur Nice va faire un tabac. Pour l’écrire je m’installe bld de Cessole où vous pouvez venir me raconter vos souvenirs. »
La Complexité de ses Derniers Jours
Malgré cet enthousiasme apparent, Ben n’évitait pas les sujets sombres. Sa newsletter touchait également à des thèmes lourds comme l’euthanasie et la menace nucléaire. « Hier à la télé dans la même émission ils ont parlé de l’euthanasie, de la fin de vie et de la menace de Poutine de se servir de l’arme nucléaire », a-t-il partagé, ajoutant que ses pensées sautaient « d’une chose à l’autre ».
Un Hommage à un Artiste Unique
Ben laisse derrière lui un héritage artistique marquant et une communauté de fans et d’admirateurs qui pleurent aujourd’hui sa disparition. Ses « écritures » sur fond noir, critiques souvent humoristiques de la société et de l’art contemporain, continueront d’inspirer et de provoquer. Cette fin tragique soulève des questions sur le poids des épreuves personnelles, même chez ceux qui semblent les plus forts ou les plus engagés.