Jean-Marie Le Pen, figure controversée de la politique française, est décédé le 7 janvier 2025 à l’âge de 96 ans.
Retiré depuis longtemps de la sphère publique, il a reçu ses derniers sacrements en novembre 2024, marquant la fin d’une époque tumultueuse tant sur le plan personnel que politique.
Derniers jours et sacrements
Jean-Marie Le Pen a reçu l’extrême-onction, le dernier sacrement catholique, le 14 novembre 2024.
Cet acte religieux a été administré par l’abbé Philippe Laguérie, une figure marquante de son parcours personnel, puisqu’il l’avait également marié à Jany Le Pen en 2021.
Malgré sa grande faiblesse, Le Pen a accueilli ce sacrement avec joie, selon des propos rapportés par l’abbé au Parisien.
Conflits familiaux exposés
Le séjour de Jean-Marie Le Pen à l’hôpital de Saint-Cloud a été le théâtre de tensions familiales.
Sa fille, Yann, sœur de Marine Le Pen, a eu une altercation avec l’abbé Laguérie, manifestant une opposition ferme à toute interaction entre ce dernier et son père.
Les dissensions internes ont éclaté au grand jour, révélant des fractures profondes au sein de la famille.
Un prêtre controversé
L’abbé Laguérie, souvent perçu comme un figure intégriste, a entretenu des relations complexes avec la famille Le Pen.
Il a non seulement été proche de Jean-Marie Le Pen durant des années, mais il a également joué un rôle dans des événements marquants liés à des figures controversées, comme les baptêmes et funérailles de personnages publics notoires, ce qui n’a pas manqué de susciter des réactions divisées au sein de la famille Le Pen.
Un héritage complexe
La mort de Jean-Marie Le Pen ne laisse pas seulement derrière elle un vide politique ; elle révèle aussi les intrications d’un héritage familial et idéologique complexe.
La réception mitigée de l’abbé Laguérie au chevet de Le Pen symbolise les luttes de pouvoir et les alignements idéologiques divergents qui continuent de façonner l’histoire de cette famille française emblématique.