Jean-Luc Petitrenaud, figure emblématique de la gastronomie française, nous a quittés le 10 janvier à l’âge de 74 ans.
Sa carrière prolifique en tant que chroniqueur et animateur a marqué les esprits, notamment à travers ses émissions sur France 5, comme « Carte postale gourmande » et « Les escapades de Petitrenaud ».
Son départ soudain a ému le public et ses proches, révélant l’ampleur de l’affection que beaucoup lui portaient.
Ce portrait rend hommage à sa vie, à son œuvre, et donne un aperçu des circonstances de ses obsèques prévues à Paris.
Une Carrière Remarquable
Jean-Luc Petitrenaud n’était pas seulement un passionné de la table, mais aussi un communicateur hors pair qui a su partager son amour pour la cuisine à travers divers médias.
Sa présence à l’antenne, du début des années 2000 à 2017, a été ponctuée par des moments de télévision devenue culte. S
a fin de collaboration avec France 5, qu’il n’attribuait pas à son propre désir mais à des contraintes budgétaires, avait été un moment difficile pour lui, apprenant la fin de ses émissions par la production plutôt que directement par la chaîne.
Une fin paisible entouré des siens C’est avec beaucoup de dignité que ses enfants, Antonin et Louise, ont annoncé le décès de leur père.
Ils ont exprimé leur gratitude envers ceux qui ont soutenu le chroniqueur tout au long de sa carrière et ont souligné qu’il avait passé ses derniers moments en famille, une fin de vie en douceur qui contraste avec l’agitation de sa vie publique.
Les Détails des Obsèques
Les obsèques de Jean-Luc Petitrenaud se tiendront dans l’intimité familiale à l’église Saint-Pierre-du-Gros-Caillou, située dans le VIIème arrondissement de Paris, le vendredi 17 janvier 2025.
Un détail inhabituel, la famille a demandé aux participants de ne pas porter de vêtements noirs, préférant une cérémonie qui reflète peut-être un esprit plus conforme à la personnalité de l’animateur, célèbre pour sa joie de vivre.
Sa vie au-delà de Paris
Bien que Parisien de cœur, Jean-Luc Petitrenaud avait aussi des racines à Clermont-Ferrand et un amour particulier pour Barfleur dans le Cotentin, où il possédait une résidence.
Il avait exprimé son attachement profond pour ce lieu, capturé par son charme lors de sa première visite. Cette affection pour Barfleur soulève la question de l’endroit où il aurait préféré être enterré, un détail qui reste incertain malgré les arrangements pour des funérailles parisiennes.