La disparition de Françoise Hardy, figure emblématique de la chanson française, a profondément ému ses voisins et connaissances dans le XVIe arrondissement de Paris, où elle résidait.
Décédée dans la nuit du 10 au 11 juin 2024, la nouvelle de son décès a été largement commentée et ressentie dans son quartier, témoignant de l’impact qu’elle a eu sur ceux qui l’ont côtoyée, même de loin.
Des Témoignages de Voisins Émus
Les réactions locales, relayées par le Parisien, offrent un aperçu de la vie quotidienne de l’artiste, connue pour sa discrétion et sa réserve.
Une résidente de son immeuble a exprimé sa tristesse à l’annonce de sa disparition : « Bien sûr que ça me fait quelque chose. Je suis triste. »
Françoise Hardy, reconnue pour son élégance, était souvent vue portant un long manteau noir et se déplaçant lentement, signe de sa santé déclinante.
Une Fin de Vie Solitaire
Josiane, commerçante et voisine de Françoise Hardy, a décrit l’artiste comme étant physiquement affaiblie et psychologiquement aigrie dans ses derniers jours : « Elle ne parlait pas avec tout le monde et disait bonjour par politesse.
Ce n’était pas le genre à vouloir discuter. Elle était aigrie, elle n’avait plus envie de continuer à vivre. » Ces mots reflètent l’état d’esprit de Françoise, qui avait publiquement soutenu l’euthanasie, allant jusqu’à écrire à Emmanuel Macron pour discuter de ce sujet sensible.
Des Visites Qui Présageaient la Fin
Peu avant sa mort, Françoise Hardy avait reçu la visite de Jacques Dutronc, son partenaire de longue date et père de leur fils Thomas.
Cette rencontre, selon Josiane, « n’était pas bon signe », signalant peut-être la gravité de la situation. Serge, un autre voisin, a noté que la présence réduite de Françoise dans le quartier avait préparé la communauté à l’inévitable : « Tout le monde savait que ça allait arriver. Ça fait quelque temps qu’on ne la voyait plus. »
Un Désir de Paix
La conclusion de Josiane résume le sentiment de tristesse mêlé de compréhension face aux souffrances de Françoise : « Finalement, je crois que son but, c’était de partir le plus tôt possible.
C’est dommage de penser à ça. » Ces commentaires soulignent une fin de vie marquée par le désir de tranquillité et de dignité, reflétant les choix personnels et les convictions profondes de Françoise Hardy.
La disparition de Françoise Hardy laisse un vide dans le XVIe arrondissement, mais aussi dans le monde de la musique où son héritage perdurera à travers ses chansons et l’impact qu’elle a eu sur plusieurs générations.