Quatre ans après le décès du célèbre chanteur Christophe, son frère aîné, Gérard Bevilacqua, revient sur leurs liens familiaux et les circonstances particulières entourant la perte de son frère.
Dans une interview poignante accordée à France dimanche, il exprime sa douleur et sa surprise face à la manière dont les événements se sont déroulés en avril 2020. Christophe, iconique interprète de « Aline », nous a quittés le 16 avril 2020, emporté par le Covid-19 à l’âge de 74 ans.
La pandémie ayant imposé des restrictions sévères, ses obsèques ont été marquées par la discrétion, avec seulement une vingtaine de personnes présentes, excluant de nombreux proches, y compris son fils illégitime, Romain Vidal.
Gérard Bevilacqua, visiblement ému, raconte n’avoir été informé des funérailles qu’à travers le chauffeur de Christophe, Doudou, sans aucun appel de la part de Véronique, la veuve de Christophe avec qui il était séparé mais non divorcé. « Véronique, sa veuve, ne m’avait même pas appelé », déplore-t-il.
Ce manque de communication est d’autant plus douloureux qu’il n’avait pas non plus été prévenu de l’hospitalisation de son frère à Brest, où il est finalement décédé. Gérard se souvient de leur dernière conversation téléphonique, où Christophe avait exprimé le désir de lui rendre visite dans le Cher, ajoutant une note nostalgique à leur histoire.
L’enterrement, décrit comme une simple formalité sans les honneurs que Gérard jugeait dignes de son frère, l’a profondément choqué. « Il y avait un trou, c’est tout », dit-il avec émotion, déçu par l’absence de préparations appropriées pour un artiste de la stature de Christophe.
Par ailleurs, Bénédicte La Capria, qui fut la compagne de Christophe durant les deux dernières années de sa vie, offre un contraste émotionnel en partageant des détails de leur intime relation à Gala.fr. Elle décrit une connexion profonde et créative, soulignant l’aspect poétique de Christophe et leur passion commune pour l’art. « On était des grands amoureux, assez idéalistes… Pour moi, c’était un poète », confie-t-elle.