Dans le calme de sa propriété de Douchy, Alain Delon a été inhumé selon ses dernières volontés, le samedi 24 août.
Loin des fastes d’un hommage national, une quarantaine d’intimes se sont réunis pour saluer une dernière fois l’icône du cinéma français, témoignant d’une sobriété qui contraste avec l’ampleur de sa légende.
La cérémonie s’est tenue en petit comité, dans la chapelle que Delon avait désignée pour l’occasion.
Ses trois enfants, présents et unis, ont partagé des hommages poignants à l’endroit de leur père, évoquant son héritage et leur amour profond.
Cependant, des figures telles que Hiromi Rollin, Claudia Cardinale et Michel Drucker n’ont pas assisté aux obsèques, chacun retenu par des motifs différents.
Les Mots de Nicole Calfan
Nicole Calfan, proche de longue date et « amour platonique » de Delon, a été l’une des invitées à cette cérémonie qu’elle a décrite comme « incroyablement digne ».
À CNews, elle a livré ses impressions, dépeignant l’événement comme l’adieu à un « grand parrain sicilien », marqué par la solennité et la beauté simple de fleurs blanches et d’un cercueil noir.
Toutefois, elle a respecté la discrétion demandée par la famille Delon, se limitant à louer l’atmosphère d’amour et de complicité qui enveloppait le lieu.
Leur amitié, née sur le plateau de Borsalino, avait évolué en une relation profonde et platonique, souvent évoquée par Calfan comme un des grands amours de sa vie.
Elle a souligné l’importance de l’authenticité des liens qui unissaient les présents à l’acteur, chacun partageant un lien unique et personnel avec lui, dicté par des « codes d’amour » que Delon avait établis et qui avaient marqué leurs relations durables.