La disparition d’Alain Delon le 18 août dernier marque la fin d’une ère pour le cinéma français.
À l’âge de 88 ans, l’acteur emblématique, connu pour ses rôles dans « Le Samouraï », « Le Guépard », et « La Piscine », s’est éteint chez lui à Douchy, après une lutte contre un lymphome.
Son décès suscite une vague de nostalgie et de réflexions sur son héritage monumental, tant sur le plan cinématographique que patrimonial.
Alain Delon a choisi de reposer pour l’éternité dans sa propriété de Douchy, où il avait construit une chapelle.
Il y avait déjà prévu son inhumation, dans le respect de ses dernières volontés, près de la quarantaine de chiens qu’il a chéris tout au long de sa vie.
Ce choix symbolique témoigne de son amour pour ce lieu de paix et de sa connexion profonde avec ses compagnons à quatre pattes.
Un patrimoine conséquent
Le patrimoine d’Alain Delon, estimé à environ 150 millions d’euros, soulève des questions quant à la répartition de ses biens.
Avant son décès, il avait orchestré sa succession, favorisant sa fille Anouchka, qui reçoit la moitié de la fortune, tandis que ses deux fils se partagent l’autre moitié.
Cette organisation semble avoir été acceptée par les frères, évitant ainsi les conflits fréquents dans les affaires de succession de célébrités.
Une succession contestée ?
Cependant, l’ombre d’Ari Boulogne plane encore sur l’héritage de Delon. Ari, décédé en mai 2023 et qui clamait être le fils de Delon, n’a jamais été reconnu légalement.
Malgré cela, ses descendants continuent la bataille judiciaire pour prouver leur lien de parenté, ce qui pourrait influencer la succession si jamais ils obtenaient gain de cause.
Les démarches incluent potentiellement des tests ADN sur les descendants reconnus ou même une exhumation, rappelant le cas célèbre d’Yves Montand.
Même si les enfants légitimes de Delon ont trouvé un accord, les revendications de la famille Boulogne pourraient changer la donne.
La législation et les décisions judiciaires futures joueront un rôle crucial dans cette affaire délicate, qui pourrait encore évoluer.