Depuis son lancement le 11 avril dernier, les abonnés de Netflix se plongent avidement dans les péripéties de « Mon petit renne », une série qui émerge comme un phare dans l’océan des contenus disponibles sur la plateforme.
Cette œuvre, imprégnée de faits authentiques, suscite un engouement indéniable parmi les passionnés. Mais attention, les spoilers suivent. Netflix, avec son flair habituel pour l’innovation, continue d’éblouir son public en dévoilant régulièrement de nouveaux trésors audiovisuels. Le 11 avril dernier, les amateurs de suspens ont eu le privilège de plonger dans les méandres de « Mon petit renne », une série inspirée de faits réels qui captive l’attention de tous ceux qui la visionnent.
Plus d’une semaine après sa sortie, cette fiction trépidante continue de trôner fièrement dans le palmarès des dix séries les plus populaires de la plateforme. Et pour cause, son scénario subtil et ensorcelant tient en haleine les spectateurs jusqu’à la dernière seconde. Spoiler alerte, évidemment.
L’intrigue nous entraîne dans les pas de Donny, un barman au cœur brûlant de désir de devenir comique, dont la vie bascule lorsqu’il offre un verre à Martha, une ancienne avocate, au cours d’une journée ordinaire. Ce geste en apparence anodin va se révéler être le point de départ d’un véritable cauchemar pour Donny.
Martha, aveuglée par un amour imaginaire, se met à le harceler de manière obsessionnelle, semant le trouble dans son existence. Des semaines plus tard, le bilan est accablant pour Donny : 40 000 e-mails, 740 tweets, 350 messages vocaux, 106 lettres, sans compter une multitude de présents envoyés par cette inconnue obsessionnelle. Un harcèlement insoutenable qui devient le fardeau quotidien de Donny.
Mais pourquoi Martha, cette étrange stalker, n’a-t-elle finalement pas été jetée derrière les barreaux ? Le scénario de « Mon petit renne » s’inspire des événements réels vécus par Richard Gadd, le réalisateur de la série qui tient également le rôle principal. Cependant, il convient de souligner que certains éléments ont été fictionnalisés pour les besoins de la narration.
« Tout cela résonne émotionnellement à 100 % », affirme-t-il lors d’une interview accordée à Variety, tout en ajoutant avec perspicacité : « Nous nous appuyons sur des expériences personnelles, mais il est impossible de restituer fidèlement la réalité, ne serait-ce que pour des considérations légales et artistiques. Il n’est pas envisageable de reproduire simplement la vie et le nom d’autrui à l’écran. »
Quant à l’emprisonnement de Martha, évoqué dans l’épisode final, Richard Gadd confie que toute cette intrigue est pure fiction. Dans la série, la stalker en question écope de neuf mois de détention et se voit infliger une interdiction formelle de contacter Donny pendant cinq ans. Cependant, dans la vraie vie, Richard Gadd révèle qu’aucune incarcération n’a eu lieu. « Je n’ai pas voulu condamner quelqu’un d’aussi mentalement instable », déclare-t-il au Times, laissant planer le mystère sur le devenir de cette femme.