Sous les projecteurs depuis plusieurs années, Aya Nakamura fascine autant qu’elle interroge.

Ces derniers jours, la star franco-malienne a multiplié les confidences, dévoilant une part intime de sa vie affective et familiale. Entre aveux sans filtre, souvenirs de jeunesse et réflexion sur l’amour, l’artiste esquisse un autoportrait d’une rare sincérité.
Face à Mouloud Achour, Aya Nakamura n’a pas esquivé les questions sur l’amour. Pour elle, la sexualité constitue l’un des piliers essentiels d’une relation, au point de représenter « 80 % » du couple idéal. Mais l’artiste, consciente de l’importance du lien émotionnel, ajoute aussitôt qu’un partenaire doit aussi être « un meilleur ami ». Elle défend une approche moderne, où la communication permet de dépasser les maladresses ou les hésitations : « Il faut communiquer », insiste-t-elle, assumant un discours franc qui fait écho aux attentes d’une génération refusant les non-dits.

Mariée à vingt ans : un choix assumé
Invitée de l’émission OuiHustle, la chanteuse est revenue sur l’année 2015, moment charnière où sa carrière décollait tandis qu’elle attendait son premier enfant. Ses managers lui auraient alors demandé de trancher entre maternité et musique, un ultimatum auquel elle refuse de se soumettre : « Pour moi, il n’y avait pas de choix à faire. » Cette pression entraîne une séparation progressive avec ses premiers producteurs. C’est aussi à cette période qu’elle révèle avoir été mariée très jeune, à 20 ans, un soutien important dans cette phase décisive de sa vie.
Un premier mari déterminant dans son ascension

Aya Nakamura explique que son mariage précoce lui a apporté une stabilité financière et personnelle précieuse. Grâce à un époux présent et impliqué, elle pouvait se consacrer pleinement à sa musique, sans subir les inquiétudes matérielles qui freinent souvent les débuts artistiques. À la maison, son compagnon assurait une partie du quotidien et s’occupait de leur fille, permettant à Aya d’avancer avec sérénité. Mais l’évolution fulgurante de sa carrière a peu à peu creusé un fossé : « C’était plus au niveau du timing », reconnaît-elle, évoquant des rythmes de vie qui ne s’accordaient plus.









