La gestion locative comporte son lot de risques, notamment celui des loyers impayés, une réalité bien amère pour Romain, propriétaire d’un appartement en Haute-Savoie.
Après des débuts prometteurs, la situation a dégénéré avec l’arrivée d’un locataire en mai 2023, marquant le début d’une série de complications financières et judiciaires pour Romain.
La spirale des impayés
Romain, qui loue un trois pièces de 60 mètres carrés, a connu des périodes locatives sans accroc jusqu’à ce qu’un nouveau locataire perturbe cette harmonie. Ce dernier, un auto-entrepreneur aux revenus irréguliers, a commencé par régler ses loyers avec retard, situation que Romain a tolérée en raison de sa propre expérience passée en quête de logement. Malheureusement, la bienveillance initiale de Romain ne s’est pas traduite par une amélioration des paiements.
L’escalade vers les mesures légales
Face à l’accumulation des arriérés, Romain a décidé d’employer des moyens plus formels pour récupérer les sommes dues. Après plusieurs tentatives de communication infructueuses, il a engagé des procédures via un huissier, émettant trois commandements de payer, coûtant au total 750 euros. Cependant, ces démarches n’ont pas mené à la résolution espérée, le locataire restant insensible aux injonctions.
Un conflit prolongé et coûteux
La situation s’est envenimée au point que Romain a dû faire appel à un avocat, engendrant des frais supplémentaires de près de 2 000 euros. Une audience judiciaire est prévue pour décembre 2025, mais toute résolution semble lointaine, l’expulsion ne pouvant être exécutée avant la fin de la trêve hivernale de mars 2026. D’ici là, Romain est confronté à une perte financière substantielle, estimée à près de 25 000 euros entre les loyers impayés et les frais légaux.